Dans son adresse à la nation, le 22 septembre dernier, IBK disait ceci : « le service public doit être efficient. Les fonctionnaires absentéistes ou chroniquement retardataires devront modifier leur comportement ». Et pourtant, des questions commencent à se poser sur la ponctualité du président lui-même.
Tenez, le mardi dernier jusqu’à 10 heures moins encore, il n’avait pas quitté son domicile sis à Sébénicoro. Or, la législation du travail au Mali est claire. Le travail commence à 7 heures 30 minutes au niveau de l’administration. En la matière, IBK, en sa qualité de premier responsable, est la personne qui doit donner le bon exemple. Aussi, doit-il lier ses discours à son propre comportement.
Élections législatives :
Des ministres battent campagne avec les moyens de l’Etat
La campagne pour les élections législatives a démarré. Et cette campagne ne suscite guère d’engouement ni à Bamako encore moins à l’intérieur du pays. Pour cause, les candidats et les partis politiques manquent cruellement de moyens en cette période de crise. Par contre, des ministres de la République sont actuellement sur le terrain avec des moyens de l’Etat pour battre campagne au vu et au su de tous. Jusqu’où s’arrêtera cette pratique, dont l’objectif est de forger une majorité pour un parti moribond qu’est le Rpm ? C’est là toute la question.
Administration territoriale
La grosse colère de Sinko
Mécontent d’avoir été contraint de changer le secrétaire général de son département (lire notre article) le ministre de l’administration territoriale, le Général Moussa Sinko Coulibaly, l’aurait fait savoir lors du conseil des ministres tenu le vendredi dernier.
Ainsi, Sinko aurait indiqué qu’il n’a jamais souhaité ce changement. Sa remarque aurait provoqué une vive réaction du président IBK. Une réaction colérique, à en croire certains.
Cette réaction du président peut bien expliquer les dessous de ce changement de Segal à quelques jours seulement des législatives…
Gouvernement :
Le fiston était-il sur la liste ?
La gouvernance IBK n’en finit décidément pas de faire couler des salives au sein d’une opinion malienne déboussolée par un début de mandat chaotique avec ses multiples bavures (bévues ?). Ainsi, l’on apprend que le fiston national, Karim, figurait dans le gouvernement formé le 8 septembre dernier. Certaines sources sont plus précises : il devrait occuper le département de l’énergie et des mines. Mais, c’est à la dernière minute que son nom aurait été retiré de la liste. Cependant, certains amis du fiston sont aujourd’hui ministre de la République. Le « Mali d’abord » se porte en merveille.