Le terrain Sakaly en Commune II du district a servi de cadre au lancement de campagne de la liste Rpm-Codem défendue par le député sortant Hady Niangadou et Karim Kéita, le fils du président de la République. C’était le week-end dernier. Cette sortie des candidats, de l’avis de tous, a été un échec qui annonce la grande défaite.
En effet, depuis quelques temps, le député Niangadou alimente les conversations de grins en raison de sa non sociabilité. « Si Hady Niangadou croit qu’avec son argent il peut acheter les électeurs, nous allons voir le résultat au soir du 24 novembre 2013″, déclare un habitant de la Commune II. Un autre, un septuagénaire, enfonce le clou: « ce n’est pas en s’alliant avec le fils d’un président qu’on croit pouvoir gagner dans le combat ». Ce dernier en effet fait allusion à Karim Kéïta dont Niangadou compte se servir pour arracher un second mandat de député. Une démarche que d’aucuns affirment être la preuve que Hady Niangadou connaît très mal ce qui est en cours au niveau de cette circonscription électorale du district.
A BAS L’OPPORTUNISME POLITIQUE !
Il faut le préciser net. Dans la course ouverte, Karim Kéita, fils du président IBK, est porté par une association dénommée « La Voix du Peuple ». De par sa façon de faire, cette association montre beaucoup de similitudes avec le défunt mouvement citoyen du temps d’ATT. Tout cela fait que certains ne partagent pas les façons de faire de cette association qui plastronne, en affirmant de façon démagogique qu’elle est prête pour assurer une majorité à IBK au sein du prochain parlement. Quelle démagogie !
C’est dans cet exercice que Hady Niangadou, qui s’est assis sur ses convictions politiques pour épouser le diable, s’est lancé depuis sa démission du Cnid-Faso Yiriwa Ton, un parti auquel il doit tout et qui a fait de lui un député à l’Assemblée Nationale. Cette trahison politique du député sortant est mal perçue par les populations de la Commune II qui ont promis de le lui faire payer cash lors des législatives prochaines. Voilà une situation qui risque d’avoir des conséquences pour le fils du président IBK dont le rêve est de siéger dans la prochaine assemblée. Le flop de la place Sakaly est-il un signe avant-coureur d’un cuisant échec?