Le Mouvement National de Liberation de l’Azawad informe le peuple de l’Azawad et l’opinion internationale qu’il a remis ce jour 14 Novembre les locaux du gouvernorat et de la Radio de Kidal à la MINUSMA conformement aux engagements pris lors des discussions tenues à Ouagadougou entre le MNLA et les responsables de l’ONU et de la MINUSMA.
Ce geste loin d’etre un renoncement confirme une fois encore notre engagement à continuer à croire à une solution politique negociée au conflit qui oppose l’Azawad au gouvernement du Mali.
Le MNLA demeure le representant legitime du peuple de l’Azawad et c’est avec le peuple de l’azawad qu’il continuera à se batter pour arracher ses droits legitmes malgré les difficultés et les pressions de tous genres.
Le MNLA tient à préciser à l’opinion nationale azawadienne qu’il s’est battu jusqu’au bout pour que la volonté du peuple de l’Azawad, explicitement exprimée à maintes reprises, soit respectée mais aucune autre alternative n’a été laissé par la communauté internationale en dehors d’un conflit ouvert et frontal avec l’ensemble des forces en présence. Or, au regard des graves et douloureuses épreuves auquel est confronté le vaillant peuple de l’Azawad, le MNLA a estimé qu’il n’était pas dans l’intérêt de la population de subir les affres d’une guerre disproportionnée.
Le MNLA assure le peuple azawadien qu’il continuera à lutter pour arracher la reconnaissance des droits légitimes du peuple de l’Azawad. Le retrait des troupes du MNLA positionnés au Gouvernorat et à la radio azawadienne ne constituent ni un renoncement, ni une trahison à l’idéal de liberté du peuple de l’Azawad. La décision a été mûrement réfléchie et vise à éviter une escalade dans les souffrances que le vaillant peuple de l’Azawad n’a déjà que trop enduré.
Le MNLA en procedant à cette concession rejetée par une partie de la population de l’Azawad en assume toute la portée et exige de la partie gouvernementale malienne à poser dans les meilleurs delais des actes concrets quant à ses nombreux engagements qu’elle refuse de respecter.
Nous attendons egalement de la communauté internationale qu’elle impose à toutes les parties le respects strict des engagements pris et rappelons que la politique unijambiste de “la main tordue” ne menera pas à des solutions durables.