Comme attendu, le transfert annoncé des locaux du gouvernorat et de la radio aux autorités maliennes est vite devenu un bras de fer entre la Minusma et les bandits armés toute la journée d’hier à Kidal.
Une tournure loin d’être inattendue qui a livré heureusement beaucoup de leçons. Primo : la ville de Kidal échappe désormais à son éternel chef traditionnel Intalla Ag Attaher dont la médiation entamée mercredi soir avec les jeunes rebelles, en exhortant au respect de la promesse faite, a échoué parce que les jeunes ont saccagé des bâtiments publics à Kidal. Secundo : le MNLA reste maître à Kidal et disposera toujours de la radio nationale comme il entend. Tertio : la ville est désormais sous un contrôle international, donc son retour dans le giron malien est reporté sine die.
En un mot, nous devons nous préparer à la guerre pour pouvoir exercer notre souveraineté sur cette partie que les bandits veulent contrôler pour commettre leurs sales besognes.