A Kidal, le MNLA, Mouvement national pour la libération de l’Azawad,a quitté le gouvernorat le 14 novembre, en fin d’après midi, malgré la contestation de militants qui ne voulaient pas lâcher « ce symbole » du pouvoir. Le mouvement azawadien a donc respecté la décision prise il y a huit jours à Ouagadougou, sous la pression de la communauté internationale. Bamako exigeait ce retrait des bâtiments publics pour reprendre les discussions avec les groupes armés.
Depuis hier, 17 heures, heure locale, les troupes de la Minusma sécurisent le quartier administratif où se trouvent le gouvernorat et les locaux de la radio nationale. Hier matin, les manifestants pro-MNLA, qui refusaient d’abandonner ce « symbole du pouvoir » ont été délogés par des combattants du mouvement. « Il faudra une semaine au moins pour sécuriser, remettre de l’ordre et permettre le retour du gouverneur », indique le ministre malien de la Réconciliation Cheick Oumar Diarra. ... suite de l'article sur RFI