Contrôler les actions du gouvernement et sensibiliser les populations pour la consolidation de la démocratie, tels sont les défis lancés par le Réseau d’appui pour une meilleure gouvernance au Mali (RAMGMA). C’était lors du lancement de ses activités, le mercredi à la mairie de Boulkassoumbougou, en Commune I du district de Bamako.
Pour apporter sa pierre à l’édifice, la société civile du Mali vient de lancer le Réseau d’appui pour une meilleure gouvernance au Mali. L’architecture générale du réseau, les projets de textes législatifs et réglementaires ont été présentés à la presse le mercredi dernier à la mairie de Boulkassoumbougou, en Commune I du district de Bamako. L’objectif du réseau est de promouvoir le dialogue social comme outil incontournable pour le développement intercommunautaire.
Selon le président du Réseau, Moussa M’pè Traoré, le meilleur moyen d’apporter la contribution au développement du Mali consiste à avoir un esprit d’analyses face à toutes les décisions prises par le gouvernement et servir le rôle d’intermédiaire entre la population et le pouvoir. Et de poursuivre que son réseau est composé de responsables de critiques constructives, ce qui rend crédible la société civile sur le plan national et international. « Une des voies sûres pour rendre la bonne gouvernance effective et totale au Mali est l’éveil des consciences de sa société civile. Avec la création de ce mouvement, nous avons fait un pas vers ce processus souhaité », a expliqué le président du Réseau, Moussa M’pè Traoré.
Le parrain du réseau, Mamadou B. Keita, promoteur de l’Ecole supérieur des métiers du commerce et de la gestion (Ecosup) s’est dit très touché par les statuts et règlements intérieurs du mouvement. Car « nous avons les objectifs et partageons les mêmes visions pour le Mali ». Pour l’atteinte des objectifs, le parrain a conseillé au réseau des moyens d’actions, les voix légales et la sensibilisation.