Les dossiers relatifs à l’ex-sélectionneur des Aigles, Patrice Carteron, au match amical Corée du Sud-Mali et l’imprimante des licences ont largement compromis le Comité Exécutif sortant. Les lendemains de la passation (16 octobre 2013) ont relevé leurs lots de révélation sur la gestion de l’équipe Hammadoun Kolado Cissé. Le nouveau président, Boubacar Baba Diarra a vite compris qu’il a des dossiers pourris à gérer. Après l’état des lieux, le constat était amer sur le plan financier : dépenses en suspens, caisses et comptes presque vides.
La mauvaise gouvernance de l’ancienne équipe fédérale sur la gestion du match amical international Corée du Sud-Mali a éclaté au grand jour. Le cachet du match : 70,000 dollars US (soit 35 millions F CFA) a été dissimulé. La première tranche (30%) reçue par la Femafoot avant l’A.G élective (21.000 dollars, soit 10.500.000 F CFA) a été engloutie dans la campagne du président sortant. Le solde (49.000 dollars, soit 24.500.000 F CFA) a été remis au chargé des compétitions internationales, Souleymane Diallo, à Séoul, en marge du match. De retour de Corée du Sud, Souleymane Diallo aurait versé environ 3.000 dollars (1,5 million F CFA) au nouveau C.E. Les 46.000 dollars (23 millions F CFA) auraient servi à couvrir les dépenses sur place (primes de joueurs entre autres).
Sur un autre plan, après analyse de l’affaire Carteron, l’on comprend que le bureau sortant avait biaisé l’information. On nous parlait d’un procès en cours contre l’ex-sélectionneur. Hélas, on vient de découvrir qu’un règlement à l’amiable était déjà engagé. Et Carteron demande même le paiement de 29.456.405 F CFA.
Il y a enfin les non-dits sur l’imprimante de l’appareil qui confectionne les licences des joueurs. Le nouveau C.E a non seulement payé des arriérés (environ 15 millions F CFA), mais il a également décaissé une coquette somme pour les nouvelles pièces de l’imprimante. Toute chose qui explique le décalage d’une semaine de la Ligue 1 Orange.
Il urge donc pour le nouveau C.E de la Femafoot de donner le maximum d’éclairages sur toutes les zones d’ombre planant sur la gestion de l’ancien Comité Exécutif.