Son entrée dans le premier gouvernement de Tamtam Ly, M. Soumeylou Boubèye Maïga, ex locataire du quartier général de la défense sis à Dar-Salam, nous avons rappelé sa parfaite connaissance des forces armées et de défense. La refondation de l’armée étant sa priorité afin de redorer le blason de la grande muette dangereusement atteinte, SBM, cet ex patron de la Sécurité d’Etat (SE), est entrain avec tact, de prendre le contrôle de l’armée. Ainsi, le premier dossier brûlant qu’il gère depuis le 30 septembre dernier, est la mutinerie de Kati. S’y ajoutent le contrecoup du 30 avril 2012, qui a causé des morts dans les rangs des bérets verts et rouges.
En diligentant une enquête sur les auteurs, les raisons et els conséquences de la mutinerie du 30 septembre dernier, SBM, veut en finir avec le climat délétère qui règne au sein de la grande muette que les ex putschistes n’ont pas su remédier.
Ainsi, sa méthode qui consiste à associer toutes les bonnes volontés et hommes ressources de l’armée et même ceux qui ont été admis à la retraire, lui a valu une popularité sans faille. Selon nos informations, chaque jour qui passe renforce la popularité du Doyen SBM qui parle peu mais agit avec agilité et efficacité. Son respect à l’égard des hommes et de troupes et des Officiers, lui vaut considération.
En tout cas, SBM, est sur la bonne voie de réformer l’armée qui en a tant besoin par ces temps qui courent. « Il est digne de confiance et pragmatique. S’il ne change pas de stratégie, il réussira sa mission car SBM a le sens de l’écoute et sait lire entre les lignes », remarque un Sergent qui a gardé l’anonymat. « Le Ministre SBM a toutes les chances de relever les défis puisque connaissant les maux qui rongent notre armée. Pragmatique et perspicace, il pourra réussir », déballe cet Officier qui n’a pas voulu décliner son identité.
« SBM qui est dans un milieu qu’il connait, sait qu’il n’a pas droit à la moindre erreur. C’est la raison pour la quelle, l’homme analyse toutes les situations qui se posent avant d’agir. Il sait être ferme lorsqu’il le faut. Impossible, n’est pas dans son vocabulaire », nous confie un proche.