Au moment ou le Gouvernement congolais est appelé à danser la Rumba genre musical du Congo Kinshasa ou le Djandjo, la danse des braves au Mali, le notre doit se contenter de Tièkoloba, la danse des poltrons. Dans les négociations avec les rebelles, les autorités politiques et militaires de la République démocratique de Congo ont pris le contre pied de celles du Mali. A savoir, défendre dignement la nation menacée dans son fondement.
Depuis quelques années, le destin de ces deux pays s’est croisé : la rébellion. Si le premier est parvenu à bout du M23 à l’issue d’une guerre longue et coûteuse, le second a la manie de se plier aux exigences de sa rébellion. Pour ainsi dire, les responsables politiques de la RD Congo sont des hommes au sens large du mot et les nôtres, les porteurs de pages.
Nullement, notre intention n’est pas de porter atteinte à l’honneur des femmes dont les héroïnes ne se comptent pas au bout du doigt dans le passé et dans l’histoire récente de notre pays. Mais de condamner l’attitude de nos hommes politiques qui n’en ont cure des problèmes réels du pays.
Au contraire des poltrons d’hommes politiques maliens, les braves Congolais ne voulaient même pas attendre de signature d’un accord avec la rébellion. Ils voulaient une déclaration de capitulation du M23.
A part quelques amendements, ils souhaitent que ladite déclaration reflète leur victoire sur l’ennemi. Tout le contraire des Maliens qui ont signé un accord de capitulation à Ouagadougou le 18 juin 2013. Cet accord est aujourd’hui source de tension. Il a échappé Kidal au contrôle de notre pays.
Décidemment, le Mali se cherche en hommes dignes de ce nom depuis la fin de la race des premiers dirigeants de l’indépendance du Mali. Des dirigeants qui pratiquent la politique «du tube digestif» sont des marionnettes dans les mains de la communauté internationale. Un peuple qui vend son honneur pour le gain est appelé à disparaître. Alors Maliennes et Maliens, ressaisissez-vous ! Sinon, demain ce sera trop tard.