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L’Indicateur Renouveau N° 1605 du 15/11/2013

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En un mot : le gouvernement ne veut plus aller à Ouagadougou
Publié le lundi 18 novembre 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© Présidence du Faso par A.O
Présidence du Faso : un émissaire malien reçu en audience par le Président du Faso
Lundi 15 octobre 2013. Ouagadougou. Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience M Cheick Oumar Diarrah, ministre malien de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord, qui était porteur d`un message du chef de l`Etat malien.


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Le gouvernement ne veut plus perdre la main dans les négociations avec les bandits armés. C’est quand même l’impression qu’il donne depuis quelques temps.
Après avoir exigé et obtenu la libération des bâtiments publics avant toute reprise de discussions avec les mouvements armés, il vient de fixer les lignes rouges au dialogue avec le MNLA et consorts. Par la voix du ministre des Affaires étrangères, Zahabi Ould Sidi Mohamed, les autorités, tout en rappelant que l’intégrité du territoire et la laïcité de l’État ne sont pas négociables, ne veulent plus aller ailleurs pour une discussion entre Maliens. « Les négociations doivent avoir lieu sur le sol malien avec son gouvernement légitime » prévient Monsieur Zahabi.

Une belle résolution qu’on soutiendra volontiers même si on sait par ailleurs que nous n’avons que très peu d’emprises sur les décisions actuelles concernant notre pays. Le beau slogan de notre cher président « Dialogue, Justice- Réconciliation » est passé à la trappe dès que Papa Hollande a ordonné la libération des prisonniers d’Aqmi pour que soient libérés les otages français d’Arlit. Ibk s’est exécuté et on n’en parle plus. Donc, monsieur Zahabi prudence si vous ne voulez pas être désavoué comme votre pauvre collègue chargé de la réconciliation, Cheick Oumar Diarrah, qui a tenté de se distinguer en exigeant Justice avant toute réconciliation. Il a appris depuis à se taire.
Dramane Aliou Koné

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