Avec plus de cent cinquante six mille électeurs potentiels repartis entre 474 bureaux de vote, le cercle de Koro vibre aujourd’hui au rythme des animations folkloriques de quatre alliances politiques forgées malgré des grincements de dents au sein des partis politiques les plus représentatives dans les seize communes formant le cercle.
La campagne pour les législatives du 24 novembre 2013 a commencé, il y a quelques jours à Koro. Pour marquer leur électorat dans les 312 villages qui constituent le cercle, longtemps privé d’eau potable et d’électricité, les coordinations des alliances scellées ont entamé des tournées de sensibilisation et initié des soirées de balani show à travers lesquels, ressort le développement du cercle comme leur priorité.
C’est le regroupement Adema-Pasj, Codem et le RPM qui a donné le ton à travers un concert organisé sur la place publique de la commune rurale de Koro chef lieu du cercle. L’événement a mobilisé les militants venus de toutes les sous sections du cercle et permis aux candidats, Yousouf Aya et Hamadoun Niangaly de se familiariser davantage avec leurs électeurs, décidés à gagner le sprint final pour les quatre places de député. Cette alliance entend redonner de l’espoir aux populations de Koro qui réclament depuis des années la réalisation du bitumage de la route du poisson reliant les cercles de Bankass et Koro à la frontière du Burkina-Faso. D’ores et déjà, un cadre de concertation périodique a été crée par la jeunesse des partis Adema, Codem et RPM.
De sources bien introduites, cette coordination est dirigée par Yaya Bamadio.
Quant à l’alliance Pdes-URD – UM- RDA, elle regroupe Bréhima Issa Tolo, Seydou Goro du Pdes, Ousmane Sagara de l’URD qui brique un second mandat et Soumaila Djimdé, le maire de la commune rurale de Koro, candidat de l’UM-RDA et entend œuvrer pour la paix et le développement du cercle.
Ces deux alliances auront du fil à tordre, à en croire certains jeunes mobilisés autour des alliances Yéléma- MPR et Miria-Ramat- Asma et Uppr.
Les candidats de ces alliances seraient à l’exception de Fousseyni Minta du Miria, Moussa Bamadio de Uppr, Amadou Aya de Yéléma et Aldiouma Niangaly du MPR, des démissionnaires de l’UM-RDA, du parti des abeilles, de la Codem et du Pdes.
Ces départs consécutifs à leur mauvais positionnement sur la liste de candidature aux élections législatives pourraient faire tâche d’huile ?
Pour l’instant, les différents états-majors de campagne affûtent leurs armes et les électeurs attendent impatiemment les supports de sensibilisation.
K.S, correspondant à Koro
