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Sommet de Ouagadougou sur le Mali : La clarification : accepter, sévir ou périr
Publié le lundi 9 juillet 2012   |  Le Zenith Bale




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Nous sommes fiers d’être Maliens, d’avoir aidé plusieurs Nations à recouvrer son intégrité, d’avoir permis à plusieurs pays de sortir de l’impasse. Ceci étant, nous devrions nous soumettre à la loi de la nature. Alors comme l’a dit CHE GUEVARA : «D’où que vienne la mort, elle est la bienvenue. L’essentiel c’est lorsque vous tomberez qu’une main se tende pour tenir le flambeau de la lutte jusqu’à la victoire totale». Ainsi, après la partition de notre territoire, les tiraillements pour le pouvoir, l’heure est arrivée que nous acceptions l’entraide, c’est-à-dire le soutien des autres.

Notre pays a souffert et souffre. Alors, Maliennes et Maliens, donnons-nous la main pour sortir de l’impasse. C’est pourquoi, après ce sommet ou mini sommet de la CEDEAO , il est aisé de s’entendre sur l’essentiel, la recomposition du gouvernement Cheick Modibo Diarra. Comme nous l’avions précédemment écrit, en éclatant des ministères et redistribuant certains tout en maintenant l’enfant de Ségou aux commandes afin de ne pas reprendre les choses à zéro.

En recommande la mise en place d’un gouvernement d’union nationale avant le 31 juillet 2012, la CEDEAO entend nous aider, nous appuyer. Car, tous ces pays sont plus redevables du Mali, malgré sa continentalité. C’est pourquoi lorsque certaines forces vives ont boycotté cette rencontre, nous estimons qu’elles ont eu tort car un adage de chez nous dit qu’on n’insulte jamais celui qui vous a fait appel que quand on retourne. Alors, après avoir participé à une 1ère rencontre du genre, il était nécessaire que chacun s’y rende. Surtout que le sommet, malgré sa recommandation, a demandé au peuple de faire des propositions au Président de la transition Dioncounda Traoré en vue de la formation avant le 31 juillet 2012 d’un gouvernement d’union nationale chargé de la mise en œuvre d’une feuille de route de sortie de crise.

C’est pourquoi le Fdr a suggéré ceci : le retour de Dioncounda sous le contrôle de la CEDEAO au plus tard le 15 juillet et que celle-ci prenne des mesures sécuritaires pour permettre ce retour conformément aux conclusions de Yamoussoukro. La mise en place d’un gouvernement d’union nationale de transition (GUNT) par la CEDEAO et les forces vives avec un nouveau PM consensuel ; la formation d’un gouvernement de 33 membres au plus sur les objectifs prioritaires de la transition (guerre au Nord, élection présidentielle) et les grandes questions préoccupant la Nation (corruption, éducation), confier les ministères chargés de la défense et de la sécurité à l’Armée. Entre autres propositions, former un gouvernement constitué à 50% de la Société civile et à 50% de la classe politique, en tenant compte des femmes et des jeunes. Et que la mise en place et la prise de fonction se fassent au plus tard le 25 juillet.

Les tâches du GUNT sont spécifiquement la gestion de la crise au Nord et l’organisation des élections afin que le Président élu puisse prêter serment le 08 juin 2013.

CLARIFICATION : ACCEPTER – SEVIR OU PERIR

Nous sommes finalement face à notre destin. Il s’agit alors pour nous d’accepter de mettre le Mali au-dessus de tout. En ce moment, nous nous retrouvons autour de l’essentiel. Ainsi, nous allons convenir ensemble des femmes et hommes qui doivent nous gouverner. Il est opportun de garder le PM, certains Ministres mais de procéder à l’éclatement de certains ministères et de remercier certains Ministres. Car, on ne saurait faire d’omelettes sans casser des œufs.

Sévir, nous devons tout mettre en œuvre pour ne pas augmenter la souffrance du peuple à l’approche de ce mois béni de Carême. Car, si l’on n’arrive pas à s’entendre, nous serons soumis à des sanctions c’est-à-dire aussi bien la CEDEAO que d’autres partenaires vont nous imposer des lois contraignantes. Ils vont donc sévir.

Enfin, périr, en voulant coûte que coûte préserver notre fierté de Malien alors que saya ka fousa malo (mieux vaut la mort que la honte), nous allons souffrir, souffrir et souffrir. Dos au mur, le peuple risque de se révolter (que Dieu nous en préserve). Alors, il est opportun, après que la junte ait acceptée d’énormes concessions même si elle agit dans les ténèbres, que nous mettions le Mali au-dessus de tout. Pour qu’enfin, nous puissions réellement sortir de ce marasme et faire face à la réalité.

Boubacar DABO

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