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Attention : Les délinquants utilisent le gaz paralysant dans le domicile de leurs victimes
Publié le mardi 19 novembre 2013  |  Maliba Info




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Portes fermées à double tour ; fenêtre barricadées… Ces dispositions suffisent-elles pour vous mettre à l’abri des malfrats ? Assurément non, du moins, au regard du vol crapuleux qui suit.


Makan Doumbia est jardinier de son Etat, domicilié à Moribabougou-droit. Dans la nuit du 25 au 26 septembre 2013 alors qu’il pleuvait dru, il reçut la visite d’individus sans scrupules.

Ces derniers, de plus en plus téméraires, pulvérisèrent sa maison de gaz paralysant, suffisamment pour le neutraliser durant de bonnes heures. Signalons au passage que l’usage excessif de ce gaz peut asphyxier et tuer. Mais qu’importe pour nos malfrats !


C’est donc après avoir paralysé leur victime, que les bandits défoncèrent la porte. Il n’y avait aucun risque que la victime fasse obstacle. Totalement à l’aise, ils emportèrent une moto Jakarta, la somme de 240.000f et un téléphone portable.


La victime Makan Doumbia ne put constater les dégâts qu’à son réveil. Mais que faire ?
Porter plainte chez l’Inspecteur Divisionnaire, Papa Mambi Keïta, surnommé l’Epervier du Mandé ! C’est ce qu’il fit. Et les choses s’emballèrent.


Très vite, le flic parvint à mettre la main sur un suspect répondant au nom de Yaya Kanté lequel se mit à table. Il a pris part à l’opération avec le gaz paralysant. Et il dénonça deux autres receleurs (BOUBACAR KOUMARE et MOUSSA BELLEM d’origine burkinabé). Le tout s’est joué le vendredi 08 novembre à 17 h pour prendre fin aux environs de 21h. Ce policier, faut-il le rappeler a pris soins d’établir un répertoire couplé du mode opératoire de tous les malfrats qu’il rencontre. Un fichier constamment actualisé. Facile donc pour lui de remonter les pistes selon le type de malfrat, le secteur, la méthode et les biens emportés… Et çà marche toujours. A-t-on besoin de moyens colossaux pour atteindre les meilleurs résultats ? Assurément non ! Chapeau, en tout cas, pour l’«Epervier du Mandé».


B. Diarrassouba

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