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Blaise Compaoré à la délégation malienne: « Nous voulons venir à Bamako, mais nous ne voulons pas être frappés »
Publié le lundi 9 juillet 2012   |  Le 22 Septembre


Blaise
© Autre presse par de
Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso et Afrique de l`Ouest le médiateur de la crise Mali


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Ouagadougou II fut très différent de Ouagadougou I, en Avril dernier. La deuxième réunion du Groupe de contact pour le Mali, tenue à Ouagadougou le 7 Juillet 2012, n’a en effet pas donné lieu à des coups de poings entre Maliens. Ceux qui y sont venus se sont bien comportés. Ils ont parlé le même langage. Tous ont abondé dans le même sens: sauver le Nord du Mali et consolider le pouvoir politique à Bamako, à travers notamment la formation d’un gouvernement d’union nationale.

Dans ses différentes interventions, le Président Blaise Compaoré a affirmé à la délégation malienne: « Nous voulons venir à Bamako, mais nous ne voulons pas être frappés. La première fois que nous avions décidé d’atterrir à Bamako, nous n’avons pas pu le faire. La deuxième fois que nous nous apprêtions à y aller, c’est le Président par intérim, Dioncounda Traoré, qui a été agressé. Mettez de l’ordre à Bamako et nous viendrons ».

Le Président du Faso, médiateur dans la crise malienne, a également précisé à ses hôtes qu’il n’avait entrepris aucune négociation avec les différents mouvements rebelles. « J’ai simplement transmis au MNLA et à ANSAR DINE le message des chefs d’Etats de la CEDEAO. Il s’agissait de leur dire que l’intégrité territoriale du Mali n’est pas négociable, de même que la laïcité de l’Etat».

Dès lors, on comprend aisément le Point 18 du Communiqué final de la rencontre de Ouagadougou, qui encourage Bamako à mettre en place une structure nationale, qui sera chargée d’engager avec les mouvements armés du Nord du Mali «des pourparlers de paix sous les auspices du médiateur de la CEDEAO…».

Chahana Takiou, Envoyé spécial

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