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Mali : des partis "indignés" que l’auteur du putsch de 2012 ne se présente pas au juge
Publié le mercredi 20 novembre 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
Capitaine Amadou Sanogo


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BAMAKO - Le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR), coalition de partis qui s’étaient opposés au coup d’Etat de mars 2012 au Mali, s’est déclaré mercredi "profondément indigné" que l’auteur de ce putsch, Amadou Sanogo, ne réponde pas à une convocation de la justice.

Amadou Sanogo, un ancien capitaine promu général en août, a été convoqué fin octobre par un juge d’instruction de Bamako, mais ne s’était toujours pas présenté devant lui mercredi.

"Depuis plusieurs semaines, le capitaine Sanogo multiplie les manoeuvres dilatoires pour ne pas s’expliquer sur les graves crimes commis à Kati (son ancien quartier général près de Bamako, NDLR) du temps où il y régnait en maître absolu", note le FDR dans un communiqué.

"Un jour, il est malade, un autre jour, il est soit-disant un ancien chef d’Etat", ajoute le FDR qui se dit "choqué par la complaisance que manifeste le gouvernement à l’égard du capitaine Sanogo qui donne l’impression d’être intouchable".

"De quelles protections bénéficie le capitaine Sanogo pour narguer et défier la justice du Mali? Pourquoi le gouvernement est-il impuissant à faire comparaître devant la justice un homme soupçonné d’avoir commis, ordonné ou couvert des graves violations des droits de l’Homme ?", s’interroge cette coalition créée au lendemain du coup d’Etat du 22 mars 2012 qui a précipité le Mali dans le chaos.

Le FDR estime que "ceux qui, par leur inaction, cherchent à le soustraire à la justice prennent une lourde responsabilité devant le peuple malien et devant l’opinion internationale".

Dans les mois qui ont suivi le coup d’Etat de mars 2012, la caserne de Kati a été, selon des organisations de défense des droits de l’Homme, le lieu de nombreuses exactions commises par les hommes de Sanogo contre des militaires considérés comme fidèles au président renversé, Amadou Toumani Touré.

Des hommes politiques, des journalistes et des membres de la société civile ont également été victimes des brutalités des putschistes de mars 2012.

Le coup d’Etat avait précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes islamistes armés, qui ont occupé cette région pendant neuf mois, avant d’en être en partie chassés par une intervention militaire internationale initiée par la France en janvier 2013 et toujours en cours.

sd-stb/de

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