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Mandat d’amener contre Sanogo: le Colonel-major Diamou Keïta fait obstruction
Publié le jeudi 21 novembre 2013  |  22 Septembre




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En s’envolant dimanche dernier pour le Koweït, le Président de la République a laissé des consignes fermes aux ministres de la Défense, de la Sécurité et de la Justice, afin que le nouvellement bombardé Général de corps d’armée Amadou Aya Sanogo puisse répondre devant la justice, comme cela se doit dans une démocratie.

Malheureusement, IBK est de retour sans que ses instructions n’aient été respectées. A qui la faute?

Le ministre de la Défense avait bien donné son accord de principe, parce que, pour lui tout comme pour son patron IBK, «nul n’est et ne saurait être au dessus de la loi».

C’est bien dit, mais l’application de ce principe de fermeté reste difficile face au Capitaine devenu par complaisance Général. A qui la faute? Au ministère de la Justice, on assure que le juge instructeur, Yaya Karambé, est prêt à jouer sa partition, mais encore faudrait-il qu’il puisse écouter l’accusé.

La sécurité du magistrat a été renforcée, en triplant le nombre de ceux qui ont en charge cette lourde mission. A qui la faute? Au ministère de la Sécurité intérieure, tout indique que la responsabilité incomberait à la Gendarmerie nationale, qui trainerait les pieds pour faire comparaitre, de gré ou de force, l’officier le plus gradé de l’armée malienne.

En clair, c’est le Colonel-major Diamou Keïta, Directeur national de la Gendarmerie, qui est indexé comme étant l’obstacle principal, parce que ce sont des officiers de police judiciaire que les gendarmes. Alors, que va faire IBK? Prendra t-il ses responsabilités en limogeant les fautifs qui continuent de protéger Sanogo?

Déjà, le FDR se déclare «choqué par la complaisance que manifeste le Gouvernement à l’égard du Capitaine Sanogo, qui donne l’impression d’être intouchable. Il nargue la justice, depuis la mi-octobre, en toute impunité, alors qu’il doit s’expliquer sur la disparition et la mort de plusieurs dizaines de pères de familles, dont les épouses et les enfants attendent que justice leur soit rendue».

IBK est donc vivement interpellé pour que force reste à la loi.

Chahana Takiou

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