Manque de moyens matériels, manque de carburant, manque d’effectifs…bref les commissariats de Bamako sont actuellement dépourvus de tout.
Conséquence : un relâchement dans l’accomplissement des missions, notamment des patrouilles de sécurisation. Et les policiers ne cachent pas leur colère à l’adresse de la hiérarchie, notamment le ministère de la sécurité qui, depuis l’arrivée de Sada Samaké, ne cesse de multiplier la pression sur la police qui, aux yeux du ministre, n’est plus performante.