Une grande première du genre de la part d’un Bureau exécutif de la Fédération malienne de football pour trouver une solution adéquate aux multiples échecs de nos équipes nationales, lors des différentes phases finales. L’Association des journalistes sportifs du Mali a exposé son point de vue devant Boubacar Baba Diarra, président de la Fémafoot. C’était le mercredi 20 novembre 2013 au siège de l’instance nationale du ballon rond.
Boubacar Baba Diarra, président de la Fédération malienne de football, vient de déclencher une série de concertations de tous les acteurs du ballon rond. Pour débuter, l’Ajsm a été sollicitée d’entrée afin de livrer sa vision, en vue de trouver un remède aux difficultés rencontrées par nos sélections dans les phases finales des compétitions internationales. Dès l’entame de la rencontre, Boubacar Diarra a campé le décor en ces termes : «En votre qualité d’acteur évoluant en milieu du football, nous avons souhaité avoir votre avis autour de la gestion de nos équipes nationales. Les différents échecs de nos équipes nationales, de nos clubs se font à la porte de la consécration. Cela veut dire que le Mali a une dotation factorielle très importante. Dans la mesure où nos équipes arrivent en demi-finale, en finale de coupes africaines. Ce qui prouve que nous n’avons pas un problème de joueurs talentueux ou d’infrastructures. Nous pensons que cela peut être dû à des questions organisationnelles, c’est pour cela que nous vous invitons aujourd’hui».
Oumar Baba Traoré, président de l’Association des journalistes sportifs du Mali, a remercié l’initiative du patron de Malifoot. Au nom de l’ensemble des journalistes, il a fait savoir que cette invitation ne l’a guère surpris, au vu de tous ce que Baba a posé comme actes dans le passé. Comme propositions, le Bureau exécutif de l’Ajsm a présenté une communication écrite dont les grandes lignes sont : réconcilier tous les acteurs du football ; opter pour une gestion professionnelle de nos sélections nationales ; recruter un entraîneur de haut niveau, basé uniquement au Mali ; mettre la Direction technique nationale dans les conditions idoines de travail ; l’organisation d’une concertation nationale avec tous les acteurs du football ; la cessation des interférences dans le choix des joueurs ; le respect de l’âge des catégories de jeunes ; le renforcement technique et matériel du football de base ; le renforcement des capacités techniques des journalistes et en fin la création d’un cadre de partenariat entre les deux structures.
Après ces deux interventions, les journalistes sportifs invités à cette rencontre importante ont fait diverses propositions dont Baba a noté environ onze (11). Le patron de la Fémafoot a par ailleurs assuré que cet exercice sera pérennisé durant son mandat. Aussi, dira-t-il, il n’y a pas de journaliste de la Fémafoot. Mieux, il s’est dit disposé à travailler avec tous les journalistes sans exception.
Rappelons que le président de la Fémafoot rencontrera la Fédération nationale des supporteurs du Mali (jeudi 21 novembre à 10 heures), l’Association des médecins sportifs et kinésithérapeutes le même jour à 13 heures, l’Association des entraîneurs le vendredi 24 novembre à partir de 13 heures, l’Association des arbitres le même jour à 17 heures et en fin les présidents des clubs de ligue 1, le lundi 25 novembre à 10 heures. Il faut ajouter que le président de la Fédération malienne de football s’est déjà longuement entretenu avec Seydou Keïta, capitaine des Aigles sur l’état de sa troupe.
Yacouba TANGARA