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Mali: les dernières violences "compliquent une transition déjà difficile" (responsable ONU)
Publié le mercredi 2 mai 2012   |  AFP


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Le représentant spécial du secrétaire général desNations unies pour l’Afrique de l’Ouest, Said Djinnit


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Le représentant spécial du secrétaire général des
Nations unies pour l`Afrique de l`Ouest, Said Djinnit, a déclaré mercredi que
les dernières violences au Mali entre ex-putschistes et forces loyales au
régime déchu "ne peuvent que compliquer une transition déjà difficile".
"Les Nations-unies ne peuvent qu`être préoccupées par rapport à ces
derniers affrontements. Cela ne peut que compliquer une transition déjà
difficile", a déclaré M. Djinnit au cours d`une conférence de presse à Dakar
après une réunion des représentants de l`ONU en Afrique de l`Ouest.
"Nous appelons les Forces de défense et de sécurité (FDS) à retourner dans
les casernes et se mettre sous l`autorité des (dirigeants) de la transition.
Il est impératif que les militaires, quel que soit leur (corps), se mettent à
la disposition des autorités de transition", a-t-il indiqué.
Il a estimé que "tout doit être fait pour que la transition (d`un an) se
fasse dans le cadre de l`accord-cadre" conclu avec la Communauté économique
des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao). "Tout doit être fait pour
respecter ce délai".
"Plus une transition est longue, plus ça peut introduire des complications
par rapport à des problèmes plus sérieux", la rébellion touareg dans le Nord
et la présence dans cette région de groupes comme Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi), selon M. Djinnit.
Le siège de la radio-télévision nationale (ORTM), l`aéroport de Bamako et
le camp de Kati, base des ex-putschistes, ont été lundi la cible d`attaques de
parachutistes fidèles au président malien renversé Amadou Toumani Touré (ATT),
qui ont été repoussées par les partisans du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef
de l`ex-junte qui avait pris le pouvoir avant de le rendre aux civils.
Après ces violences, qui ont fait au moins 22 morts et des dizaines de
blessés, le capitaine Sanogo avait assuré mardi que la situation était "sous
contrôle" à Bamako.

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