À l’Institut National des Arts (Ina), un vacataire de l’animation a détourné l’argent des heures supplémentaires fictives du directeur des études, M. Oumar Coulibaly dit Barou.
Pour une affaire d’argent de 300.000 Fcfa, le directeur des études de l’Institut National des Arts (Ina), M. Oumar Coulibaly dit Barou, et un vacataire de l’animation de cet institut, dont nous taisons pour le moment le nom, se livrent une guerre de tranchée.
Le phénomène de la corruption semble être le maître mot à l’Ina, aujourd’hui. « Ce vacataire avait 8 à 10 heures. En dehors de ces heures, le directeur des études lui a donné des heures supplémentaires fictives, d’un montant de 300.000 Fcfa. Ces 300.000 Fcfa n’ont rien à voir avec les heures supplémentaires proprement dites du vacataire en animation. Au premier semestre, après avoir touché les sous à la banque, il a apporté les 300.000 Fcfa des heures supplémentaires fictives à M. Coulibaly, qui ne lui a rien donné en contre-partie.
Mécontent du comportement du directeur des études, le vacataire a confisqué les 300.000 Fcfa du second semestre. Durant deux jours, il ne venait pas à l’école et il refusait de prendre tout appel téléphonique de M. Barou. Finalement il prit ses responsabilités pour lui dire qu’il a déjà dépensé l’argent. Depuis, le bras de fer est tendu entre le vacataire et M. Barou. Mais, le véritable problème est qu’on n’a pas encore payé le troisième semestre. Tout compte fait, l’argent sera viré dans le compte du vacataire », précise notre source.
A croire que pour lutter contre la corruption des cadres en charge des postes de responsabilité, comme le directeur des études de l’Ina, M. Oumar Coulibaly dit Barou, le Gouvernement va devoir utiliser la grosse artillerie.
Tougouna A. TRAORÉ