Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Tjikan N° 26 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Les berges du fleuve Niger : Un environnement malsain
Publié le vendredi 22 novembre 2013  |  Le Tjikan




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Il est connu de tous que le bord du fleuve est un lieu très spécial qui apaise les cœurs et soulage les esprits. Malheureusement, cela est loin d’être le cas du fleuve Niger, surtout au niveau de Torokorobougou. Où les teinturières et les vagabonds rendent la vie impossible aux usagers.


Au bord du fleuve se trouve des beaux endroits ou les gens adorent bien allé se reposer, se distraire et se changer les idées. Ces endroits fabuleux et excitants deviennent maintenant un cadre insalubre à cause des teinturières et dangereux à cause de sa fréquentation par des malfaiteurs de toute sorte.

Certes, par la force des choses la teinture est devenue une activité bien lucrative pour de nombreuses femmes, mais force est de reconnaître qu’elle nécessite l’emploi de produits toxiques. En raison de la dangerosité de ces produits il faut des endroits appropriés pour cette activité. Tel n’est pas le cas pour de nombreuses femmes teinturières qui s’adonnent à cette activité au bord du fleuve sans tenir compte des conséquences négatives qui en découlent. Notamment pour les enfants qui chaque jour, se nagent dans le fleuve. Ces derniers sont exposés à toutes sortes de maladies. En plus de ce facteur néfaste la teinture pollue l’atmosphère (air) rendant du coup irrespirable le bord du fleuve.


Ce n’est pas tout. Il existe un autre phénomène qui rend infréquentable la berge du fleuve Niger, c’est la présence en ce lieu de bandits de tout acabit, prêts à agresser tout visiteur indésirable.

En outre, de nombreux jeunes ont transformé la berge en un lieu de débauche .Un endroit réputé pour la consommation de la drogue. Une caverne’’ d’Ali Baba’’ pour la prostitution .Par ailleurs, compte tenu de ces facteurs on n’arrive plus à faire la distinction entre les habitués de la berge (exploitants du sable, les laveuses d’habits…) et les nouveaux maitres des lieux .

Il revient aux autorités compétentes de prendre de mesures adéquates pour mettre en valeur, assainir et sécuriser la berge du fleuve Niger. Une bonne politique de ville est à ce prix.
Aoua Traoré (stagiaire)

 Commentaires