Le premier tour des élections législatives au Mali a eu lieu dimanche sans incident majeur, mais avec un faible taux de participation. Le scrutin était placé sous haute surveillance militaire par crainte d'attentats des djihadistes qui continuent de sévir dans le nord du pays. Dans les districts du nord, Gao, Tombouctou et Kidal, la sécurité était assurée par les forces armées maliennes, la Mission de stabilisation de l'ONU au Mali (Minusma), et les troupes françaises de l'opération Serval.
Dans la région de Kidal, l'un des fiefs de la rébellion touarègue, et là où deux journalistes de RFI avaient été tués le 2 novembre, on comptait dans certains bureaux de vote «plus d'agents électoraux que d'électeurs», selon le responsable local de la commission électorale.... suite de l'article sur Le Figaro