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Mali : Abidine Guindo, dernier baroud d`un fidèle d`ATT
Publié le mercredi 2 mai 2012   |  Jeune Afrique




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À la tête des commandos parachutistes Bérets rouges de la garde présidentielle, Abidine Guindo a tenté le tout pour le tout en attaquant frontalement les militaires putschistes qui ont renversé le président ATT, le 22 mars. Les raisons de son passage à l'acte restent obscures.

Bamako le disait téméraire. Abidine Guindo l’a prouvé en jouant et en perdant gros lundi après-midi, en lançant avec ses Bérets rouges une attaque ratée contre l’aéroport, le siège de la télévision nationale malienne et le QG de l’ex-junte, le camp militaire de Kati.

De fière allure et plutôt bel homme, cet ancien chef d’état-major particulier du président renversé le 22 mars, Amadou Toumani Touré (ATT), était rentré au régiment des Commando parachutistes de Bamako - communément appelé Camp paras de Djicoroni - au milieu des années 1970 en tant que soldat 2e classe. Il scellera là une relation des plus solides avec ATT, alors capitaine. Les deux hommes ont en commun d’être tous les deux originaires de la région de Mopti et d’aimer le saut.

En 1979, le caporal Guindo est nommé moniteur spécialisé dans le largage, ce qui n’est pas un mince titre chez les commandos-paras. Il fait partie du petit cercle de la dizaine de parachutistes auxquels leur chef ATT, méfiant et exigeant, voue une confiance totale. Au point que le 26 mars 1991, le futur président le choisit avec onze autres camarades pour une mission spéciale : arrêter le chef de l’État, le général Moussa Traoré dans son palais de Koulouba. La suite - les premières élections libres et l’avènement de la démocratie - est connue.

Cavale

Abidine Guindo passe sous-lieutenant et aide de camp d’ATT durant la transition de 1991, une fonction qu'il occupe pendant toute la décennie où celui-ci, en réserve de la République, met en œuvre son programme humanitaire à travers la Fondation pour l’enfance. Une fois ATT revenu au pouvoir en 2002 par la voie des urnes, le fidèle collaborateur devient colonel et chef du camp où il était entré jeune recrue, trois décennies plus tôt. Après une brève parenthèse au nord du pays dont il dut se replier début mars sous la poussée de la rébellion touarègue, puis ce que la junte a appellé un « contre-coup d’État manqué », Abidine Guindo est désormais un officier en cavale.
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