Les Maliens souffrent des humiliations récurrentes, les victimes ne se comptent plus et surtout l’on ne sait plus à quand la fin du mystère sur ces apatrides du MNLA. N’est-il pas temps de renverser la tendance ?
Azawad Tenez-vous bien à propos des dernières nouvelles : des proches du général Gamou assassinés près de Gao, des Touareg qui empêchent le vote dans une commune du Nord, des hommes armés qui enlèvent une urne d’un bureau dans le Nord, un homme armé qui tire sur un coopérant militaire français à Bamako. Même si ce dernier n’est pas du MNLA, il faut reconnaître que le Malien, même fou à lier, ne s’attaquait pas à l’étranger sans mobile. L’hospitalité malienne est légendaire. Pour preuve, une Chinoise d’origine est candidate aux législatives, après avoir vécu seulement une vingtaine d’années parmi nous. Au même moment en France, après dix ans des Maliens sont persécutés avec le statut de sans papier.
En outre, après les » blancs « , c’est maintenant l’urne qui a été prise en otage, comme si l’armée était également cantonnée à Gao.
IBK attendrait-il l’ordre de la France pour briser les os des criminels du désert ?
Sinon, avec IBK sous le dictat de la France à ne pas toucher ces forces du mal, comment les fonctionnaires seront-ils sereins à prendre le chemin de Kidal ?
Ce n’est pas tout, une autre forme de campagne médiatique est en cours sur internet, relativement à la lutte du MNLA pour la libération de l’Azawad, dont des responsables signent leur entrée à l’hémicycle du Mali. Pour quels objectifs ?
Lisez plutôt !
Le 18 novembre 2013, l’Azawad a été admis en tant que membre de l’Organisation des Etats Africains Émergents, l’OAES (Organization of Emerging African States), une organisation intergouvernementale qui défend les intérêts de l’autodétermination nationale en Afrique. Basée à Washington DC, l’OEAS est membre observateur de l’ONU. Elle a été créée en 2010 sur les principes de la Déclaration de Washington relative à l’autodétermination en Afrique.
L’Organisation des Etats Africains Émergents (OAES) se définit comme une organisation qui lutte pour l’autodétermination des peuples africains et la fin des frontières coloniale en Afrique, considérant celles-ci comme étant une construction artificielle du 20è siècle à l’origine de millions de victimes en Afrique.
Le destin tragique de l’Azawad depuis 1963 étant la conséquence directe du maintien forcé des frontières coloniales et du déni du droit international à l’autodétermination des peuples, pourtant reconnu et garanti par le droit international, l’Azawad a rejoint les Etats membres de l’OAES dont il devient le 13è membre. Les membres de L’OEAS, dont notamment le Biafra, le Sud Cameroun, le Cabinda, les Iles Canaries et la Kabylie, sont unis par un principe commun : ils luttent tous pour l’autodétermination de leurs peuples et croient fermement que l’autodétermination des peuples d’Afrique est inéluctable.
En vertu de son adhésion à la déclaration de Washington sur l’autodétermination en Afrique, l’Azawad a rejoint l’Organisation des Etats Africains Emergents (OEAS) et y est représentée par le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) à compter du 18 novembre 2013, pour faire et valoir ce que de droit.
Rassemblés par Mamadou DABO
