A l’école de Bolibana, centre de vote du Badialan I, au bureau de vote N°006, l’électeur détenteur de la carte Nina N° 16001303001002D, avait pour nom Adama Sangaré, maire du district, candidat de l’ADEMA à la députation en Commune III. Directement, après avoir accompli son devoir civique, lui qui est arrivé en première position selon les résultats provisoires, a bien voulu répondre à nos questions.
Tjikan : M. Sangaré vous venez d’accomplir votre devoir civique quelles sont vos impressions ?
Adama Sangaré : Comme vous le dites c’est un devoir, je suis content et je rends grâce à Dieu de m’avoir permis de l’accomplir. Aussi, je suis heureux de constater que les jeunes, femmes et vieux sont sortis pour venir voter, cela augure de bonnes choses. Nous prions Allah que cette ambiance et cette convivialité puissent régner longtemps dans ce centre et dans le pays, afin que notre nation retrouve la paix qu’on a tant besoin.
Lors du lancement de votre campagne vous avez dit mettre votre candidature sous le signe de la consolidation des acquis avec la mise en valeur du développement participatif, qu’est ce que cela sous attend ?
A.S : Je voulais dire par là que cela fait quinze ans que je suis dans le mouvement municipal en Commune III et à la mairie du district. A cet effet, j’ai la ferme conviction que la décentralisation a été un processus irréversible mais dont les acquis sont fragiles et les limites ont été perceptibles. Nous sortons des états généraux de la décentralisation, donc, pour une amélioration du processus il faut des cadres législatifs rigides. Ainsi comme je l’ai dit, avec ces quinze ans d’expériences à la tête des municipalités, ajoutés aux grandes missions que nous avons eu au sein de l’Association internationale des maires francophones, du cité gouvernement et élus locaux d’Afrique, au niveau du bureau mondial des maires, dont le Mali est membre à travers ma modeste personne, puissent servir toute la nation malienne à la décentralisation. Mais aussi, encourager le pouvoir participatif chez nos élus, afin que nos populations puissent être soulagées face aux défis qui engorgent notre destin.
Le challenge est relevé en Commune III, l’hypothèse d’un deuxième tour est sur toutes les langues, avez-vous élaboré un plan ‘’B’’ en cas d’un second round ?
A.S : Il faut respecter quand même les autres. En commune III nous avons 18 candidats respectables, vis-à-vis desquels j’ai un grand respect. Mais aussi, c’est bon de savoir que le vote est un sport. Un sport à la fin duquel, nous souhaitons qu’il y ait la paix de l’accalmie. Si Dieu fasse qu’à l’issue du 1er tour, le candidat de l’ADEMA représenté par ma modeste personne est élu, nous lui rendrons grâce. Si par extraordinaire, l’hypothèse de deuxième tour se réalise, c’est la règle du jeu, car il s’agit d’un scrutin majoritaire à deux tours. Rien ne pourra être un obstacle pour confronter cet autre challenge. Nous allons nous préparer en conséquence. Le plan ‘’B’’ ce sera avec la Presse, le meilleur relai pour faire comprendre aux populations que nous avons un très bon projet de société pour la CIII. C’est pourquoi nous allons inviter la presse à faire véhiculer cette information au bénéfice de nos populations.
Votre dernier mot à vos électeurs et sympathisants
A.S : Je demande à tous ceux qui me soutiennent à cette élection d’être tolérants, compréhensifs, respectueux. Et de rester mobiliser.
