C’est là une déclaration faite par Hamadoun Amion Guindo, président de la Coordination des Organisations Patriotiques du Mali (COPAM). C’était au cours de leur meeting organisé, samedi dernier, au stade Mamadou Konaté.
Selon lui, les Maliens patriotes doivent rester mobilisés pour faire face aux décisions que la CEDEAO veut imposer au Mali. Car, dit-il, c’est un combat qu’ils doivent mener ensemble.
Selon lui, le Mali a été fondé par des Maliens. Et, c’est un grand pays de par son histoire et sa culture dans lesquelles, puisent tous les pays de la CEDEAO. Car, tous les pays de cette organisation, doivent une partie de leur histoire ou de leur culture provenant au Mali.
« Il est de notre devoir de mener ce combat », indique t-il.
Avant de poursuivre : « il y a des contradictions dans les déclarations de la CEDEAO».
Cette situation, explique t-il, a enlisé le Mali el l’empêche d’évoluer.
Selon lui, la décision de la CEDEAO de changer le gouvernement est inopportune. Puisque 80% des paysans ont des engrais à leur dispositions, les exonérations sont faites sur les prix des denrées de première nécessité, les élèves vont normalement à l’école, font leurs examens, de même que l’armée est en train de se préparer pour être déployée sur le terrain pour la libération des trois régions du nord du Mali.
Selon lui, toutes ces actions sont rendues possibles, grâce au gouvernement de transition, qui remue ciel et terre pour que les choses aillent dans le bon sens.
A en croire Hamadoun Amion Guindo, ils iront à une conférence nationale souveraine et élargie avec d’autres organisations de la société civile, des partis politiques qui les ont rejoint pour ne pas prendre part au sommet de Ouagadougou. Mais aussi, pour former un front contre les résolutions de ce sommet.
Pour lui, les résolutions qui seront issues de cette conférence nationale souveraine et élargie reflèteront la volonté du peuple malien et seront appliquées, conclut-il.
