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Si le Mali veut être un pays émergent, il lui faut une gestion rigoureuse des deniers publics
Publié le mercredi 27 novembre 2013  |  Xinhua




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Le Mali doit avoir une gestion rigoureuse des deniers publics pour être un pays émergent, a affirmé mardi le président malien Ibrahim Boubacar Kéita à l' occasion de la cérémonie solennelle de remise des rapports 2011 et 2012 de la CASCA (Cellule d'Appui aux Structures de Contrôle de l' Administration), a-t-on appris ce jour.

S'adressant à la présidente de la CASCA, le président malien Ibrahim Boubacar Kéita, élu en septembre dernier a affirmé que c' est heureux que cette cérémonie se fasse à l'entame d'un mandat que ''je veux dédier à la gouvernance rationnelle et responsable de nos maigres ressources (..) comparées à d'autres. C'est indé niable''.

A son avis, chaque centime, judicieusement dépensé, constitue un pas de plus dans la bonne et juste direction.'' Et notre cap, je l'ai dit et redit, et je le répète ici, c'est le Mali hissé à la hauteur des Nations qui gagnent, par l'effort de ses fils et de ses filles'', a laissé entendre le chef de l'Etat malien.

Celui-ci a lancé un appel à l'ensemble de ses compatriotes : ' 'Tous pour l'intérêt général, dans la conscience et la vision partagée d'un pays fier qui se met, le plus tôt étant le mieux, en situation de pouvoir se passer de l'aide budgétaire''.

Pour ce faire, dit-il, ''Nous en avons les ressorts. Nous en avons les ressources. Il n'est guère d'autre choix que cette gestion rigoureuse de nos deniers et de nos opportunités, si nous voulons être un pays émergent''.

Selon lui, son pays ''ne peut pas continuer de mettre la tê te sous le sable''. ''Il y a eu de grandes avancées dans ce pays ces dernières décennies, en termes d'infrastructures et de gestion macroéconomique'', a-t-il souligné.

Mais, ajoute-t-il, ''c'est aussi une évidence que, sans le seuil de corruption qui le ralentit, le Mali serait encore plus loin. Il peut aller encore plus loin. Il doit aller encore plus loin. Il doit générer une croissance plus forte et plus redistributrice''.

Pour lui, la morale et l'éthique publiques sont parmi les facteurs qui rendront possible cette croissance. ''J'y serai attentif. Je l'ai promis. Je ne puis donc tolérer le détournement ou la mauvaise gestion des ressources publiques'', a précisé le pr ésident malien Ibrahim Boubacar Kéita.

Par ailleurs, la présidente de la CASCA, Mme Konaté Djénéba dite Haby Tall, a rappelé que cette Cellule, créée suivant le dé cret 590/P-RM du 28 novembre 2000, est placée sous l'autorité directe du Président de la République.

La cellule a pour mission d'assister le président de la ré publique en vue de prévenir, de détecter et de lutter contre les pratiques de corruption et de délinquance financière et d'exécuter les instructions données dans ce sens, a précisé Mme Konaté.

Celle-ci a ajouté que les rapports 201 et 2012 de sa cellule résultent de la synthèse de 217 rapports, issus de 151 vé rifications financières, 37 missions conjointes, 12 vérifications de performances et 54 suivis de recommandations.

La présidente de la CASCA a signalé que 49 rapports ont fait l'objet de transmission à la justice dont 32 rapports de 2011 et 17 de 2012.

A noter qu'outre le Premier ministre et les chefs des Institutions de la république du Mali, cette cérémonie a enregistr é la présence des membres du gouvernement, des représentants des organisations internationales, entre autres.

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