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L’Indicateur Renouveau N° 1613 du 27/11/2013

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Après les faux bonds : Sanogo enfin devant le juge
Publié le mercredi 27 novembre 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© Autre presse par DR
Capitaine Amadou Sanogo


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Attendu maintes fois devant le juge d’instruction du tribunal de la Commune III, Yaya Karembé, le chef de l’ex-junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo, aurait finalement accepté de répondre à la convocation du juge.

Il aura longtemps défié la justice malienne et même une partie de la classe politique et de l’armée avant de plier l’échine. En effet, c’est en principe ce matin que l’auteur du coup d’Etat du 22 mars 2013, Amadou Haya Sanogo, doit se présenter devant le juge. Ainsi, il aura préféré de se présenter au lieu de se faire amener.


Sauf s’il change d’avis avant l’heure de son audience avec le juge, Sanogo sera écouté au niveau du pôle économique du tribubunal de la Commune III par un juge d’instruction. Même si aucune précision n’est faite sur l’identité du juge d’instruction chargé de recueillera son audition ce matin, il est fort possible que ça soit toujours le même juge d’instruction Yaya Karembé, dont il ne veut pas entendre parler.

Selon nos sources, l’ex homme fort de Kati et des bérets rouges, aurait reçu ces derniers jours la visite d’une haute personnalité de l’Etat. Qu’est-ce que dernier a-t-il fait pour faire plier « Général 4 Etoiles » à la volonté d’une juridiction civile ?

« Sanogo est attendu ce mercredi matin, il n’a rien à craindre s’il s’estime blanc. Mais une surprise peut également être au rendez-vous si le juge d’instruction estime -dans son intime conviction- qu’il a quelque chose à avoir avec les disparitions forcées et autres exactions ci-haut citées », prévient un spécialiste du droit.

Mais pour le moment, le général Sanogo devra être entendu comme témoin sur les motifs de sa convocation à savoir : un éclairage sur les disparitions et autres exactions commises suite au contre-coup d’Etat du 30 avril au 1er mai 2012.


Il faut rappeler que depuis le coup d’Etat de mars 2012, la caserne de Kati a été, selon des organisations de défense des droits de l’homme, a été le théâtre de nombreuses exactions commises par les hommes de Sanogo contre des militaires considérés comme fidèles au président renversé, Amadou Toumani Touré. Ces pratiques condamnées par les organisations de défense de droits de l’homme sont restées en cours jusqu’au coup de balai de l’opération « Saniya », donné par les éléments du colonel Elizée Dao.

Que va-t-il resté de Sanogo après sa prise de contact de ce matin avec le juge ? C’est la question qui se trouve sur toutes les lèvres.
Affaire à suivre
Youssouf Coulibaly

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