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Me Hassane Barry au bercail: Un coup de baguette magique attendu
Publié le mercredi 27 novembre 2013  |  Le Matinal




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Après la Guinée où il se confondait avec le Guinéen lambda, Maître, Hassane Barry, précédemment ambassadeur du Mali dans ce pays a été forcé de débarquer des bords de l’Atlantique en catastrophe. Motif : son immixtion dans la vie politique de ce pays et surtout son implication dans les élections aux côtés de Celou Dalein Diallo, un Peulh comme lui. Notre ambassadeur ne voulait pas l’élection d’Alpha Condé contre lequel il avait défendu les intérêts de l’Etat guinéen dans un procès par le passé. Il a dû quitter ce pays sur la pointe des pieds.


Arrivé daredare dans la capitale malienne, avec la bénédiction d’ATT, il a été parachuté en Angola un pays majeur en Afrique. Là-bas aussi, l’avocat serait arrivé tel un éléphant avec un membre jambe cassé. Aujourd’hui, il est à Bamako et tente de s’occuper d’un parti qu’il avait abandonné entre les mains de Tiéman Hubert Coulibaly qui a pourtant porté haut le flambeau de la formation politique. C’est dans un état de santé satisfaisant qu’il retrouve le parti du pigeon blanc.


Très controversé dans ses prises de décision et critiqué dans sa manière de gérer, Hassane tente de redorer son blason et attend sans doute un coup de pouce réparateur de Tiéman aujourd’hui aux affaires pour refaire surface, lui Hassan qui a crucifié des cadres du parti… Rattrapé par l’histoire, il passe son week-end entre les quatre murs du parti à Sogoniko. Reste à savoir s’il aura tiré toutes les leçons de ses errements et crashs politiques.



Scrutin majoritaire uninominal: Un mode de désignation mis en cause


Le mode de scrutin utilisé pour les élections législatives au Mali est le scrutin majoritaire uninominal à deux tours. Le candidat qui recueille la majorité des suffrages exprimés, soit 50 + 1, est déclaré gagnant dès le premier tour. C’est le même scrutin utilisé pour la présidentielle. Il a l’avantage d’être simple. Si aucun candidat n’a la majorité absolue, il est procédé à un second tour entre les deux candidats arrivés en tête ou ayant obtenu le plus fort taux de pourcentage. Second tour au cours duquel est déclaré élu le candidat qui recueille simplement le plus grand nombre de voix, c’est à dire la majorité relative. Mais ce mode de scrutin est injuste. Car le candidat qui obtient 51 voix est déclaré vainqueur et celui qui obtient 49% perd toutes ses voix. Contrairement, par exemple, à la représentation proportionnelle où le quotient électoral préétabli permet de déterminer le nombre de siège à pourvoir. Et à chaque fois qu’un candidat obtient ce quotient, il gagne un siège et ainsi de suite. Ce système est juste et reflète la physionomie du paysage géopolitique.


Au Mali, ce système est utilisé pour les élections communales. C’est pourquoi d’ailleurs, pour plus de justice dans le vote, le Délégué général aux élections, Général Siaka Sangaré a laissé entendre lors de son intervention sur l’ORTM de revoir ce type de scrutin, barbare et inique.


Rassemblés par Salif Diallo

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