Législatives : Des médiateurs électoraux, heureusement, peu sollicités #aBamako

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Législatives : Des médiateurs électoraux, heureusement, peu sollicités

Publié le jeudi 28 novembre 2013 | L’Essor

© aBamako.com par mouhamar
UE: Déclaration préliminaire sur le premier tour des élections législatives au Mali
Bamako, 24 novembre 2013 à l’hôtel Radisson Blu - Louis MICHEL, chef de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE Mali), a convié les journalistes des médias nationaux et internationaux à la conférence de presse de présentation de la Déclaration préliminaire.

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- 27/11/2013

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Élections législatives (Novembre 2013)

Le scrutin de dimanche dernier s’est déroulé dans une atmosphère globalement calme et sans incident majeur donc dans un climat de paix et de tolérance, malgré quelques insuffisances çà et là. C’est l’avis des médiateurs électoraux déployés dans les six communes du district de Bamako ainsi que dans les régions à l’initiative de l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA).

Ces médiateurs devaient, le jour du scrutin, veiller à palier toutes les possibilités de conflits avant, pendant et après les élections. Les résultats préliminaires de ce travail de veille contre la crise post-électorale ont été divulgués mardi au cours d’un atelier de restitution. C’était dans la salle de conférence du patronat. Les travaux étaient présidés par le représentant d’EISA-Mali, Justin Doua Gore, en présence de plusieurs invités.

Le constat général pour ce premier tour des législatives est que l’élection s’est tenue dans le calme et sans incident majeur. A la différence de l’élection présidentielle, les médiateurs ont été peu sollicités. Les QG de campagne visités la veille des élections par les médiateurs étaient calmes et les meetings auxquels ils ont participé n’ont pas attiré grand monde. Donc les candidats ont mené une campagne de proximité assez discrète.

Selon le document préliminaire présenté par les médiateurs, la faible mobilisation des électeurs a considérablement réduit les possibilités de bousculades et de tensions liées à la recherche de noms sur les listes électorales. Toutefois quelques rares cas d’incompréhensions qui ont opposé les forces de l’ordre aux électeurs ont été constatés ça et là. Les médiateurs ont aussi géré des malentendus entre les agents électoraux. Certains présidents de bureau se sont donné la liberté de remplacer les assesseurs absents ou en retard sans respecter la procédure en la matière.

Le rapport préliminaire déplore à Goundam l’enlèvement des urnes par les manifestants pour empêcher le déroulement du vote notamment dans la commune rurale de Douwaitjiré. Quelques incidents légers ont eu lieu à Aldjoumou et Gargando dans le même cercle.

Le document dévoile des manifestations hostiles à la tenue des élections à Kidal. Pour Justin Doua Gore, le rôle d’un médiateur n’est cependant pas de dire si l’élection est crédible ou pas. Il s’agit juste pour ces « messagers » de la paix de veiller à ce que n’éclate un conflit qui peut entraver le bon déroulement du vote.

Après avoir remercié ces observateurs qui œuvrent contre la crise post- électorale, le représentant d’EISA a annoncé que de nouveaux médiateurs seront formés à partir de la semaine prochaine dans les régions non encore couvertes de façon effective. Il s’agira essentiellement des régions du nord où EISA a déjà des relais qui collaborent à la collecte d’information au cours des élections.

M. A. TRAORE

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