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L’Essor N° 17567 du 28/11/2013

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Afrique de l’ouest : les défis secrétaires liés a l’extrémisme religieux
Publié le jeudi 28 novembre 2013  |  L’Essor


© aBamako.com par Gnamien
CEDEAO : Réunion du comité technique chargé des Affaires Juridiques et Judiciaires
Lundi 09 au 13 septembre 2013. Abidjan ( Assemblée Nationale à Abidjan au Plateau)


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Le colloque sous-régional entend jeter les bases d’une nouvelle architecture de politiques nationales et sous régionales de sécurité et de défense adaptées aux actuels et futurs écueils pour la sécurité

« Crise malienne et défis sécuritaires liés à l’expansion de l’islamisme en Afrique de l’Ouest » est le thème d’un colloque sous régional des acteurs de la sécurité qui a débuté hier à l’hôtel Salam sous la présidence du général Yacouba Sidibé, secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants. Organisé par le Programme pour le dialogue politique en Afrique de l’ouest, le colloque vise à jeter les bases d’une nouvelle architecture de politiques nationales et sous régionales de sécurité et de défense adaptée aux actuels et futurs écueils pour la sécurité.

La rencontre regroupe les responsables politiques, militaires en charge du secteur sécuritaire et de défense des pays de la sous-région Afrique de l’ouest, des cadres supérieurs des ministères de l’Intérieur, des parlementaires membres de la Commission de la défense et de la sécurité des Assemblées nationales du Bénin, du Burkina-Faso, de Côte d’Ivoire, du Niger, du Nigeria et du Togo, des universitaires et des acteurs non-étatiques engagés dans des actions de recherches en matière de sécurité dans la sous-région. Les échanges permettront de cerner les grandes menaces, les principaux enjeux et défis sécuritaires liés à la radicalisation religieuse, d’identifier les facteurs institutionnels et sociaux qui favorisent l’émergence des groupes islamistes et qui fragilisent la stabilité et la paix en Afrique de l’ouest.

L’identification des stratégies communes d’action visant à renforcer les capacités autonomes et efficaces de protection adaptées aux nouveaux défis sécuritaires de la sous-région, l’élaboration de recommandations pertinentes qui permettront de profondes réformes du secteur très sensible de la sécurité nationale et sous-régionale seront également discutés. Pour atteindre tous ces objectifs, les échanges porteront aussi sur les thèmes suivants : Le Mali face à l’extrémisme islamique, les facteurs de développement de l’extrémisme religieux, les nouveaux défis sécuritaires liés à l’extension de l’islamisme, la reforme du secteur de la sécurité, les nouvelles menaces liées à l’extrémisme islamique, les stratégies sous-régionales pour une lutte efficace contre l’expansion de l’islamisme, la coopération civilo-militaire pour une lutte efficace contre l’intégrisme religieux en Afrique de l’Ouest, la société civile et la prévention de la poussée islamique en Afrique de l’Ouest, les parlements africains face aux défis sécuritaires en Afrique de l’ouest. Ces différents thèmes seront développés par des chefs religieux, des sommités et des experts nationaux et de la sous-région.

La représentante résidente du programme pour le dialogue politique en Afrique de l’Ouest a rappelé que le colloque de Bamako s’inscrivait dans la poursuite des rencontres régulières initiées par son Ong, la « Fondation Konrad Adenauer », (Programme pour le dialogue en Afrique de l’Ouest) pour la redynamisation des mécanismes institutionnels et une adaptation des cadres opérationnels afin de mieux faire face aux défis sécuritaires du moment.

En plus des crises traditionnelles qui secouent le monde, a constaté Mme, Elke Erlecke, l’Afrique au sud du Sahara est aujourd’hui ponctuée d’éruptions de violence et d’atrocités inédites qui constituent de graves entraves à la paix et à la démocratie. La dégradation accrue de la situation sécuritaire accentue l’instabilité dans tous les secteurs et aggrave les souffrances des populations. C’est pourquoi le phénomène interpelle les autorités politiques, traditionnelles, religieuses, militaires et la société civile, souligne Mme Elke Erlecke. Du coup, la collaboration doit être renforcée entre tous ces acteurs en vue de convenir des voies et moyens de restaurer et de renforcer la stabilité, la paix et la sécurité dans la sous-région.

Mme Elke Erlecke a souhaité que le colloque aboutisse à une meilleure compréhension des conséquences de l’extrémisme religieux, des principales menaces liées à son expansion, à une bonne analyse des enjeux d’une paix durable pour dégager les perspectives d’une Afrique de l’ouest sécurisée et stable et à une prévention des dangers futurs dans la sous région.

Le secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants a déploré l’alliance du terrorisme international et des narco-trafiquants pour tenter de faire de notre pays le foyer du terrorisme international et du trafic des stupéfiants.

La mauvaise gouvernance, poursuit-il, a favorisé l’action des forces d’oppression qui se sont rendus maîtres des deux tiers du territoire national en un temps record. L’appel du peuple malien et celui des organisations sous régionales et régionales se sont traduits par l’adoption de la résolution 2085 du Conseil de sécurité de l’ONU pour assister notre pays. Le général Yacouba Sidibé a salué le soutien de la coopération française, allemande, européenne et onusienne dans le combat contre l’obscurantisme et le terrorisme dans notre pays.

S. Y. WAGUE

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