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Le Soir de Bamako N° 3948 du 29/11/2013

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Contre le cas Kidal : Les rues de Bamako parlent de nouveau Des marcheurs ont exigé la reprise totale de Kidal par l’Armée et l’Administration maliennes
Publié le vendredi 29 novembre 2013  |  Le Soir de Bamako


© aBamako.com par A S
Manifestation: Marche des associations des malades de la lèpre
Bamako, le 27 novembre 2013 à Djikoroni Para. Les associations des malades de la lèpre sont descendus dans les rues pour réclamer les 50 hectares de terre que les autorités de leur quartier leur ont confisqués.


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Le Collectif pour la Défense de la Souveraineté du Mali (constitué du club des auditeurs de la radio Fréquence 3, de la communauté des rastas du Mali (Corasmr) et du syndicat national des transporteurs et commerçants détaillants du Mali) a, au cours d’une marche organisée hier, réclamé du président Ibrahim Boubacar Kéita qu’il instruise à l’Administration et à l’armée malienne, symboles de l’autorité de l’État, de se déployer partout sur le territoire national afin de reprendre le contrôle total de Kidal et de tous autres endroits occupés par le Mnla.

Seulement trois mois que le président Ibrahim Boubacar Kéita est élu pour présider aux destinées du Mali et les Maliens renouent avec les marches pour réclamer la libération de la ville de Kidal, toujours sous occupation par des groupes terroristes du Mouvement National de Libération de l’Azawad (Mnla). C’est dans ce cadre que le Collectif pour la Défense de la Souveraineté du Mali (constitué du Club des auditeurs de la radio Fréquence 3, de la communauté des rastas du Mali (Corasmr) et du syndicat national des transporteurs et commerçants détaillants du Mali) a organisé une marche pacifique, hier 27 novembre 2013, pour exiger la sécurisation du gouvernorat de l’antenne de l’Ortm ainsi que tous les autres édifices publics à Kidal par les forces de défense et de sécurité maliennes.


Selon les “marcheurs”, les Maliens ont porté leur confiance sur IBK parce qu’ils estiment que celui-ci est l’homme qu’il faut pour créer un État fort, jouissant de la plénitude de sa souveraineté sur toute l’étendue du territoire national. Toujours selon les “marcheurs”, bien que les combattants du Mnla aient quitté les locaux du gouvernorat et de la station de l’Ortm qu’ils occupaient illégalement, les forces armées maliennes restent toujours cloîtrées dans un périmètre tracé et la présence de l’Administration est juste symbolique.


Le Collectif pour la Défense de la Souveraineté du Mali (constitué du Club des auditeurs de la radio Fréquence 3, de la communauté des rastas du Mali (Corasmr) et du Syndicat National des Transporteurs et Commerçants Détaillants du Mali) a également dénoncé avec véhémence la politique menée par la France à travers son armée basée au nord du Mali.


Selon le coordinateur de la marche, M. Mohamed Bathily dit Ras Bath, la souveraineté de notre pays est menacée à Kidal par le Mnla avec le soutien de la France, qui souffle le chaud et le froid face à la situation incongrue qui prévaut à Kidal-ville et dans toute la région. C’est pourquoi le Collectif pour la Défense de la Souveraineté du Mali réclame du président Ibrahim Boubacar Kéita qu’il instruise à l’Administration et à l’armée malienne, symboles de l’autorité de l’État, de se déployer partout sur le territoire national afin de reprendre le contrôle total de Kidal et de tous autres endroits occupés par le Mnla.


Ledit collectif réclamé également la liberté de circulation de l’armée malienne dans toute la région de Kidal sans entrave et il exige le cantonnement et le désarmement immédiat du mouvement terroriste Mnla, conformément à l’accord préliminaire de Ouagadougou et aux résolutions 2056 et 2071 de l’Onu.

La marche est partie de la place de la liberté pour rallier la place de l’indépendance.

Négus TRAORÉ

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