Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Débat N° 74 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Fraude et mauvaise gestion des finances publiques : Près de 49,39 milliards de francs CFA volatilisés en 2012
Publié le vendredi 29 novembre 2013  |  Le Débat




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a reçu mardi dernier le rapport annuel 2012 du Vérificateur Général, Amadou Ousmane Touré, lors d’une cérémonie solennelle au cours de laquelle celui-ci a affirmé que le Mali a perdu 49,39 milliards de francs CFA à cause de la fraude et la mauvaise gestion.

A cette occasion, Amadou Ousmane Touré a déclaré que les « mauvaises pratiques, les déficiences morales et éthiques, les manques d’engagement et de loyauté ont causé à l’Etat une perte financière de 49,39 milliards de francs CFA ».

Selon toujours le vérificateur général, « 7,57 milliards de francs CFA représentent la fraude et 41,82 milliards de francs CFA la mauvaise gestion ».
A noter que la loi qui l’institue fait obligation au Vérificateur Général d’élaborer chaque année un rapport qu’il adresse au président de la République, au Premier ministre, au Parlement et à la juridiction supérieure de contrôle des finances publiques.

Auparavant, dans la matinée du mardi, le président Ibrahim Boubacar Kéita avait reçu lors d’une cérémonie solennelle les rapports 2011 et 2012 de la Casca (Cellule d’Appui aux Structures de Contrôle de l’Administration).

Cette cellule a pour mission d’assister le président de la République en vue de prévenir, de détecter et de lutter contre les pratiques de corruption et de délinquance financière et d’exécuter les instructions données dans ce sens.

Le président IBK, après avoir reçu les différents rapports, a déclaré qu’il « demandera incessamment à une personnalité indépendante de procéder à l’audit des structures de contrôle, et de faire des propositions pour rendre plus efficace la lutte contre la corruption ».
Drissa Tiéné

 Commentaires