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Mali: Affaire Sanogo – IBK pris au piège ?
Publié le vendredi 29 novembre 2013  |  LePays.bf


© aBamako.com par Dia
Réconciliation Nationale: Cérémonie d`Ouverture des Assises Nationales sur le Nord
Bamako, du 1er au 02 Novembre 2013. Dans le cadre de Faire connaître et de partager les préoccupations et les attentes du peuple malien sur la voie de la recherche d`une paix durable, juste et inclusive à travers le pays; SEM. Ibrahima Boubacar Keita, Président de la République du Mali a initié les « Assises Nationales sur le Nord ». Il a présidé leur ouverture ce matin au CICB, sous l`égide du Ministère de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, M. Cheick Oumar DIARRAH . Photo: SEM. Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali


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A-t-on vraiment besoin de dresser un bilan noir pour justifier l’arrestation du général Amadou Sanogo ? Certes, l’ex-capitaine, responsable du coup d’Etat de mars 2012 au Mali, a ignoré à plusieurs reprises la convocation des juges qui entendaient l’interroger au sujet de la mort de six personnes lors d’une manifestation de militaires.

Mais, l’empressement et le manque de ménagement des nouvelles autorités de Bamako, donnent le sentiment que d’aucuns cherchent à tout prix à régler des comptes à Sanogo.

A en croire certains, Sanogo constituait une menace au point qu’il fallait agir comme on l’a fait à son endroit. La question se pose cependant de savoir lequel, d’une cour martiale ou d’un tribunal pénal, était compétent pour trancher dans l’affaire Sanogo ? Pourquoi n’avoir pas pris le temps de mûrir la question avant de l’écrouer ?

Cette inculpation de l’infortuné ex-chef de la junte, divisera toujours l’opinion et la classe politique maliennes. Il y a eu une tentative de contre-coup d’Etat, et il est compréhensible que Sanogo et les siens aient jugé utile de défendre leurs acquis. C’est un cas de conscience que l’on ne saurait nier.

Mais, faut-il pour autant les condamner pour ce que ses défenseurs appellent « légitime défense » ? Qu’aurait-on dit ou fait si lui-même avait été abattu par ses adversaires ? Ces derniers auraient-ils été jugés s’ils l’avaient emporté sur la junte ?

De notre point de vue, même s’il n’a pas pu exercer longtemps le pouvoir, l’homme aura été tout de même chef d’Etat. Devenu général par la suite, il était en droit de s’attendre à être traité avec égards. C’est légitime, et ses signatures officielles engagent l’Etat malien et divers partenaires. Même s’il le paraît, Amadou Haya Sanogo est loin d’être un naïf.

Ancien élève du Prytanée militaire de Kati dont il fut plutard le professeur d’anglais, l’ex-chef de la junte, devenu prématurément général, est surtout reconnu très caractériel. A tel point que ce futé des services de renseignements, formé aux Etats-Unis, semble désormais un associé encombrant pour le nouveau pouvoir malien.

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