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Mali : Le front anti-putsch salue l’arrestation du chef de l’ex-junte
Publié le vendredi 29 novembre 2013  |  Xinhua


© Getty Images
Le capitaine Amadou Haya Sanogo
Le chef de l’ex-junte malienne, le capitaine Amadou Haya Sanogo


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Le front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la république (FDR), une coalition de partis politiques maliens, a salué jeudi, dans une déclaration, l'arrestation du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef de l'ex-junte ayant renversé le 22 mars 2012 le président Amadou Toumani Touré par un coup d'Etat.

L'inculpation et la détention du capitaine Sanogo constituent une bonne nouvelle pour la justice, l'Etat de droit, la démocratie et la République, indique une déclaration du FDR, rendue publique jeudi en début de soirée.

Le FDR salue la décision courageuse de la justice malienne et du juge d'Instruction en particulier, et espère que toute la lumière sera faite sur les tortures, les exécutions de détenus et autres éliminations physiques perpétrées à Kati depuis le putsche.

"Le FDR, qui avait dénoncé l'inaction et la complaisance du Gouvernement face aux manœuvres dilatoires que multipliait le capitaine Sanogo pour ne pas répondre aux convocations du juge, se réjouit de l'évolution positive survenue ce 27 novembre", précise le texte.

Le même front anti-putsch invite l'ensemble des forces démocratiques et l'opinion publique à la vigilance afin que cette arrestation soit le début d'une véritable politique de lutte contre l'impunité au Sud comme au Nord du Mali.

"Car, au moment où le capitaine Sanogo est mis aux arrêts pour les crimes qu'il a commis, le gouvernement est engagé dans une opération de blanchiment et de recyclage de ceux dont la responsabilité est présumée dans les crimes perpétrés au Nord et à Aguel-Hoc en particulier, où, en janvier 2012, une centaine de militaires ont été froidement égorgés par AQMI et ses complices maliens (Ansardine, MNLA)", ajoute le document.

Le FDR affirme qu'il "ne cautionne pas une justice à double vitesse".

"Le capitaine Sanogo, tous ses complices, tous ses associés et tous les auteurs de crimes commis au Nord, doivent répondre de leurs actes devant la justice", conclut la déclaration, signée par le porte-parole du front anti-putsch, Amadou Koïta.

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