Au Mali, le général Sanogo est toujours détenu après son inculpation, mercredi, pour «complicité d’enlèvement». C’est, pour le moment le seul chef d’accusation qui pèse contre le meneur du coup d’Etat de mars 2012, et ce en dépit des rumeurs d’abord diffusées par des sources officielles maliennes. Mais l’instruction se poursuit et s’alourdit. Ce vendredi, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) a déposé une nouvelle plainte contre le général Sanogo.
La plainte déposée par la Fédération internationale des droits de l’homme porte sur la mutinerie survenue dans le camp militaire de Kati, le 30 septembre dernier. Une plainte avec constitution de partie civile, pour « arrestation illégale, séquestration et assassinat précédé d’actes de torture.»
« Ce sont des faits graves et on s’est aperçu, explique maître Clémence Bectarte, coordinatrice des actions judiciaires de la FIDH, qu’il n’y avait pas de poursuites judiciaires d’ouvertes, ce qui aurait dû être le cas. Apparemment une enquête interne avait été diligentée par le ministère de la Défense, mais vu la gravité des crimes, il est évident que c’est à la justice de se prononcer. Des poursuites ou une simple enquête interne sont largement insuffisantes ».... suite de l'article sur RFI