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Baromètre des medias au Mali : Le rapport 2012 lancé
Publié le samedi 30 novembre 2013  |  Le 26 Mars


© aBamako.com par I.DIA
Déclaration conjointe du Mouvement Arabe de l`Azawad et de la Coordination des Mouvements et Forces Patriotiques de Résistance
Bamako, le 12 septembre 2013 à la maison de la presse de Bamako. Fidèles aux termes de leur déclaration conjointe à Ouaga du 13 juin 2013, et à leur engagement, librement pris dans l`accord de Ouaga du 18 juin, le MAA et la CM-FPR se disent prêt à respecter l`intégrité nationale et la souveraineté du Mali.


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La Fondation Friedrich Ebert Stiftung en partenariat avec la Maison de la presse du Mali a lancé le lundi 25 novembre 2013 la 4è édition du rapport 2012 des médias africains : le cas du Mali.

La cérémonie, présidée par M. Seydou Baba Traoré, conseiller technique au ministère de la Communication et des Nouvelles technologies de l’Information, s’est déroulée à la maison de la presse en présence de Madame Annette Lohmann, représentante résidente de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung au Mali, de M. Makan Koné président de la maison de la Presse du Mali et de plusieurs hommes de média.

En effet, c’est tous les deux ans, depuis 2006, que la Fondation organise un atelier en faveur des médias qui permet de jauger l’évolution de ce qu’il est convenu d’appeler le quatrième pouvoir en démocratie.

Dans son discours d’ouverture de la cérémonie, M. Seydou Baba Traoré, conseiller technique au ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information a salué l’initiative de la Fondation en déclarant que son département y souscrit particulièrement. Car dit-il, elle permet de faire une analyse de l’environnement médiatique qui compte de nos jours plus d’une cinquantaine de parutions et près de 500 radios.
Parlant de l’audiovisuelle, le représentant du ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information a fustigé le fait que la télévision privée peine à voir le jour, alors que les chaines étrangères sont accessibles en territoire de la République du Mali.
Il a en outre déploré le fait que depuis 2012, les hommes de médias sont violentés et leurs matériels saccagés au Mali.


Par ailleurs, M. Traoré a annoncé le projet de création d’un organe régulateur de la presse et de la nouvelle école supérieure de journalisme et de la communication.


Quant à Madame Annette Lohmann, représentante résidente de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung au Mali, elle a affirmé que le baromètre des médias est un instrument développé par sa Fondation et utilisé depuis plusieurs années pour analyser la situation des médias. « Il est réalisé actuellement dans 25 pays d’Afrique et nos bureaux d’Asie ont également commencé à l’expérimenter. La Fondation se réjouit d’avoir développé un tel instrument qui permet de bien observer et de mesurer sur une large période le degré d’évolution, de développement et de changement dans le secteur des médias » a-t-elle ajouté.


Madame Annette Lohmann a souligné la particularité du baromètre des médias qui réside dans le fait qu’il est basé sur une analyse des experts nationaux et non étrangers.
Notons enfin que l’assistance a eu droit à deux communications sur la situation des médias au Mali en 2012 présenté par M. Sadou Yatara et le baromètre des médias africains : le cas du Mali en 2012 présenté par M. Mahamadou Talata Maïga d’où il ressort que l’année 2012 a été des plus cauchemardesques pour les hommes de médias au Mali avec une soixantaine d’interpellations et deux assassinats.

Dieudonné Tembely

Rôle des medias dans la vie d’une nation :
Les stratégies du Plan de Relance Durable
Le Plan pour la Relance Durable (PRED) adopté en marge de la Conférence de Bruxelles sur notre pays, prévoit des mesures qui visent l’amélioration du rendement des médias dans la vie publique malienne. A travers la Communication Pour le Développement (CPD) qui est une combinaison d’approches et de moyens de liaisons inclusives et participatives, les nouvelles autorités entendent accroitre l’impact des programmes de développement, accélérer l’atteinte des objectifs et résultats attendus et mettre l’accent sur la capacité des familles et des communautés à obtenir des résultats pour leur bien être.
Avec l’avènement et le développement de la presse écrite et audiovisuelle, publique et privée, l’apparition des agences de communication et le développement des nouvelles technologies de la communication au Mali, La Communication Pour le Développement, (CPD) a connu de grands changements. En effet, ce secteur enjeu majeur de la participation citoyenne, est un point de rencontre fondamental des activités des divers secteurs de développement économique, social et culturel du Mali.


Une synergie s’instaure donc entre la communication, la culture, les télécommunications et les TIC pour conforter les aspirations à un mieux-être et consolider les identités des populations à travers la mobilisation de leurs capacités de participation créatrice dans les projets de développement.


Le défi majeur de la CPD est de permettre aux populations de mieux maitriser leur environnement en liaison avec l’action gouvernementale. Il s’agit de porter l’information et de faire connaitre ce document de référence à l’ensemble des acteurs, nationaux, régionaux et locaux engagés dans la lutte pour la réduction de la pauvreté. Au-delà de l’action d’information, un accent particulier est mis sur la sensibilisation et la formation des autorités politiques et administratives, des services techniques et des médias, mais aussi du monde associatif et de la société civile, des groupements de femmes et de jeunes, du secteur privé et des leaders traditionnels et religieux.


L’action de communication va reposer sur plusieurs systèmes dont les moyens modernes de communication (radio, internet,…) ainsi que les réunions et les ateliers. La télévision et la radio occuperont une place de choix dans ces campagnes, eu égard au fait que l’oralité est fortement ancrée dans la société. Les émissions grand public seront surtout, produites par et pour les ruraux dans nos zones de production. Au niveau de la télévision, les genres comme les sketches et le théâtre en langues nationales seront les plus utilisés.
Le PRED sera traduit en langues nationales à l’intention des populations alphabétisées qui serviront de relais pour son appropriation par l’ensemble du monde rural. La presse écrite, les moyens non conventionnels comme les dépliants et les affiches seront mis à profit pour une plus grande mobilisation des services techniques, des décideurs et des élus. Des actions de plaidoyer sont également prévues à l’intention des Partenaires Techniques et Financiers. Une campagne multimédia sera organisée pour informer et sensibiliser l’ensemble des acteurs et bénéficiaires, dont le point de départ sera une cérémonie de lancement suffisamment couverte par tous les médias.
Ahmed M THIAM

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