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Zéro VIH Sida : "100 milliards de plus..."
Publié le dimanche 1 decembre 2013  |  journaldumali.com


© aBamako.com par A.S
Santé :journée mondiale de lutte contre le sida
Samedi 01 décembre 2012. mali , CICB : le président dioncounda traoré donne le feu vert pour la création du fonds national de lutte contre le sida


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Le Mali a besoin d'une centaine de milliards de FCFA pour faire reculer le taux de prévalence du VIH Sida. Dans cette optique, une table ronde des bailleurs de fonds se tiendra l’année prochaine.

Pour l’heure, les responsables habilités à apporter une réponse nationale dans la lutte contre le VIH au Mali ont convoqué la presse pour faire le point sur le bilan de l’année écoulée et les temps forts du mois du Sida. « Zéro naissance avec VIH, zéro décès, zéro conflit », c’est autour de ce triptyque que se tiendront les activités du mois de lutte contre le Sida. Les ministères de la femme et de la défense et les organisations Onusiennes présentes au Mali présideront les quatre semaines de ce mois.

Le Sida, étant une priorité nationale, le Mali ne peut pas se dérober. Ainsi il urge, selon le secrétaire exécutif du Haut Conseil National de Lutte contre le Sida, monsieur Malick SENE de « doter chacune des 703 communes du pays de centres de suivi des femmes enceintes, de dépistage et de prise en charge médicale faute de quoi la crise politico-sécuritaire risque de changer le profil épidémiologique du pays ».

A l'heure actuelle , il existe 396 sites de dépistage et 83 sites de prise en charge médicale. Le nombre de personnes vivant avec le VIH s’élève à 90299 dont plus de 46000 sous antirétroviraux. Un taux de prévalence de 1,1%. Cette séroprévalence qui ne prend pas en compte les régions du nord confirme la nécessité de veiller sur des groupes vulnérables comme les femmes professionnelles du sexe, les hétérosexuels, les vendeuses ambulantes et les aides-familiales. Les localités à risque restent les zones minières, les bassins agricoles riches, les banlieues urbaines, les zones de conflit et les points frontaliers.

100 milliards de francs de plus

Sur la dernière décennie, le Haut Conseil de lutte contre le Sida a dépensé plus de seize milliards de CFA dont 82 % fournis par les partenaires techniques et financiers du Mali. « Le Sida est un Etat d’exception » dira Malick SENE pour qui « il faut "bâtir" les enfants de 0 à 15 ans avec les remparts de la protection contre le VIH ». Cette volonté de réussir le combat exige la mobilisation de 25o milliards de CFA dont 83 milliards déjà mobilisés. L’Etat, le patronat et la société civile devraient mutualiser leurs forces pour dégager 67 milliards et les 100 milliards restants sont attendus de la table ronde des bailleurs de fonds. Cette table ronde est prévue l’an prochain.

Drapée dans un sari aux couleurs onusiennes, madame Thérèse U. POIRIER, Coordinatrice pays des activités de l’ONUSIDA au Pays a pris part à la conférence de presse de lancement des activités de lutte contre le Sida au Mali. Son discours a surtout mis l’accent sur l’impérieuse nécessité de voir les casques bleus « accueillis en héros à leur arrivée en héros à la fin de leur mission ». Selon madame POIRIER, ces soldats sont informés du contenu de l’article 19.83 des Nations Unies autrement dit l’ONU appliquera systématiquement la tolérance zéro contre tout acte de violence fait aux femmes.

Elle a profité de l’opportunité pour inciter les uns et les autres à moins de discrimination et de stigmatisation. Originaire d’Afrique australe, elle a souligné que « l’Afrique du sud est l’épicentre du Sida en Afrique du fait de ses mines et par conséquent le Mali, avec ses multiples sites d’extraction minière, doit surveiller ses arrières » mais heureusement a-t-elle avoué « on contrôle pour l’heure la maladie, elle ne nous contrôle plus ».

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