Les fortes pluies qui se sont abattues sur Bamako, ces derniers temps, ont occasionnée des dégâts. Plusieurs routes sont devenues impraticables pour les usagers et pour les citoyens qui sont obligés de quitter chaque jour leur domicile pour aller à la recherche de quoi faire nourrir leur famille. Et sans oublier l’insalubrité latente qui est source de maladie diverses.
Avec les fortes pluies d’hier et d’avant-hier, toutes les routes ou presque sont dans un état chaotique. Certains axes sont devenus impraticables. Ce qui cause beaucoup de désagréments aux usagers. Chaque saison de pluies est une période très difficile pour les populations de la ville de Bamako. Les rues sont les premières « victimes » des fortes pluies de ces derniers jours. Et ce, à l’image de quelques rues de la ville qui sont devenues impraticables à cause de la boue, des trous béants et des eaux qui ont envahi la chaussée. Plusieurs rues du centre-ville ont été également inondées, ce qui a rendu difficile la circulation pendant des heures en créant des embouteillages. « On a du mal à circuler dans certains axes. « Il m’arrive de refuser catégoriquement des passagers habitant dans quelques quartiers comme Sangarebougou et Marseille…. En cas d’urgence, je double le tarif et la décision appartient aux clients » explique Sambou Touré, taximan rencontré à la place de l’indépendance.
En outre, plusieurs maisons ont été inondées dans des endroits situés dans les marécages. Des familles installées dans les quartiers comme Sangarebougou, Marseille…. ont passé des heures à évacuer l’eau qui s’était introduit dans leurs habitations après des pluies intermittentes. « Après la pluie, on pouvait carrément mettre des pirogues dans notre concession. Mes enfants et moi, on a passé toute la journée à évacuer l’eau de pluie » se plaint une habitante de Sangarebougou, Oumou Sidibé. En dehors des problèmes d’inondation qui se posent un peu partout dans la ville, l’insalubrité a atteint des limites inacceptables avec l’arrivée de la saison pluvieuse, sources de graves maladies qui menacent la vie des citoyens. Bamako devient encore plus sale et dans un état de délabrement qui fait aujourd’hui la honte des bamakois.
Faites simplement une promenade dans la ville de Bamako par curiosité dans les alentours du grand marché de Bamako, les rues des quartiers Missira, Bamako Coura, Bagadadji, et d’autres quartiers comme la Zone Industrielle, Boulkassombougou, Sangarebougou et plusieurs quartiers de la rive droite. Vous aurez du mal à circuler, sur plusieurs rues, où vous n’avez plus d’autres choix que de passer dans des eaux puantes, stagnantes qui séjournent pendant des semaines dans leur lit de circonstance. Si ça gène les usagers, on n’a pas comme l’impression que ça préoccupe les autorités de la ville qui n’attendent que la fin de la saison des pluies pour voir l’eau se retirer d’elle-même. Le comble, ce sont les caniveaux non couverts devenus des dépotoirs qui dégagent des odeurs nauséabondes et les ordures jetées pêle-mêle ou entassées même dans le grand marché et à certains carrefours. Force est de constater que les réseaux d’assainissement et les égouts dans beaucoup d’endroit de la ville de Bamako sont vétuste et n’arrivent plus à évacuer normalement les eaux pluviales. Des mesures urgentes s’imposent pour que la situation ne s’aggrave d’avantage.