Après les présidentielles réussies, le défis qui attendait d’être relevé par le Mali était les législatives du 24 novembre qui devraient doter le Mali d’une nouvelle assemblée. Comme on l’attendait, il eu plus de désespoir que d’espoir : le peuple à tout simplement refusé de sortir voter.
On commençait à se demander où allait le Maliba. Les législatives qui étaient porteurs d’espoir ont vu des candidatures contre nature matérialisées par des alliances cupides. Aucun parti politique n’a osé aller seul aux législatives. Pourquoi ? Sans doute arriver à l’assemblée à tous les prix même s’il fallait embrasser son ennemie d’hier à un moment donné. Et le peuple ? Comme cela à toujours été, devait se débrouiller seul ce qu’il a bien compris. En réponse, il a tout simplement répondu non aux votes massifs.
Ce qui a de plus désabusé l’électeur malien, c’est avant tout, l’immobilisme au sein de l’Etat, l’inaction sur le dossier du Nord, le manque d’un tout petit peu de lueur du changement tant promu mais aussi la présence à la liste des têtes qui ont trainé le Mali dans la boue pendant des décennies. Ils sont entre autre pilleurs des biens de l’Etat, batteurs de femmes, rebelles pour ne citer que ceux là. Le peuple ne pouvait pas fermer les yeux sur ces choses dont les plus hautes autorités ont décidé de passer sous silence. La peuple malien semble désormais avoir pris conscience en refusant de sortir comme il l’a fait pendant les présidentielles, humiliant ainsi l’exécutif malien et ses acolytes de faux politiciens. Honte à la classe politique qui a clairement été désavouée. Il y aura certes une assemblée mais de quelle légitimité ? Pas en tout cas du peuple.