L’Union soudanaise (US-RDA) n’est pas contente de l’exclusion de son dossier parmi le lot de ceux qui seront retenus à l’Espace d’interpellation démocratique (EID) le 10 décembre prochain. Elle l’a fait savoir samedi au cours d’une conférence de presse.
Le bras de fer qui oppose l’Union soudanaise RDA aux autorités administratives continue avec le rejet des interpellations que le parti entendait faire à l’Espace d’interpellation démocratique (EID) le 10 décembre.
Le parti voulait interpeller les autorités sur la vente par l’UM-RDA/Faso jigi d’un des patrimoines de l’US-RDA, en l’occurrence les locaux de Bar-Mali et du refus des autorités de reconnaître l’existence de l’US-RDA, un parti qui vit et n’est pas dissout contrairement à ce qui est répandu dans l’opinion nationale, a expliqué le secrétaire général du parti Gaoussou Coulibaly entouré d’autres responsables dont Andounia Guindo SG de la section de Douentza, Mohamed Sade Sy, secrétaire général de la section de Nara, et Abdoul Salam Touré, secrétaire à l’organisation.
Selon les conférenciers, les autorités administratives considèrent que l’US-RDA n’existe plus et qu’elle est dissoute suite au congrès unitaire avec le Bdia/Faso jigi, le MJT tenu les 1er et 2 mai 2010. Faux rétorquent les conférenciers car, avancent-ils, « ce congrès, en violation des statuts et règlement intérieur de l’US-RDA et de la charte des partis politiques, a décidé de dissoudre l’US-RDA pour créer l’UM-RDA/Faso jigi« .
Aux dires des conférenciers, des correspondances ont été adressées au MATCL d’alors Kafougouna Koné pour manifester la désapprobation de voir l’UM-RDA agir en lieu et place de l’US-RDA. « Ce ministre nous avait encouragé à continuer nos activités puisqu’on ne nous à jamais adressé une correspondance nous l’interdisant« , souligne M. Coulibaly.
Les rencontres avec le ministre Moussa Sinko Coulibaly sont restées lettre morte. Selon les conférenciers, le parti à qui les autorités refusent l’accès aux médias d’Etat, les lieux publics existe dans toutes les régions et cercles.
Et malgré les intimidations que subissent ses responsables, ils entendent se battre jusqu’au rétablissement du parti dans ses droits. Les responsables de l’US-RDA demandent d’avoir le même traitement que les autres partis politiques à l’ORTM