La Journée internationale des Droits de l’Enfant (Cde) "Mettre fin aux violences faites aux enfants" #aBamako

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La Journée internationale des Droits de l’Enfant (Cde) "Mettre fin aux violences faites aux enfants"

Publié le lundi 2 decembre 2013 | Nouvel Horizon

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Education et solidarité : L`unicef apporte son soutien aux enfants handicapés
Jeudi 30 mai 2013. Niamacoro. Bamako. L’unicef procède au lancenemt de son rapport 2013 et apporte son soutien aux enfants handicapés en présence du ministre l`education de l`alphabetisation Diarra Bocar Moussa

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Justice et droits de l’homme

La 24ème journée des Droits de l’Enfant a été célébrée Jeudi 28 novembre 2013. La cérémonie était organisée et présidée par le Ministère de la promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) et autres partenaires au Centre international de conférence de Bamako.

Consacrée depuis le 20 novembre 1989, la journée internationale des droits de l'enfant marque la date anniversaire de la signature de la Convention internationale des droits de l'enfant. Elle stipule qu'un enfant n'est pas seulement un être fragile qu'il faut protéger, mais que c'est une personne qui a le droit d'être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l'endroit du monde où il est né. Et aussi qu'il a le droit de s'amuser, d'apprendre et de s'exprimer. Ratifiée par le Mali en 1990, la convention a été signée par 191 états membres des Nations Unies afin de promouvoir les droits des enfants, créer les conditions sociales, économiques et culturelles afin que tous puissent y accéder.

Cette commémoration intervient dans un contexte particulier pour le Mali, si durement éprouvé par l’occupation des trois régions septentrionales et une crise politique et sécuritaire sans précédent. C’est la raison pour laquelle, il est important en ce moment difficile de prendre en considération les nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde et singulièrement au Mali.

Pour ce faire, l’Unicef conjugue ses efforts avec les autorités maliennes et l’ensemble des partenaires pour défendre les droits des enfants, d’aider à répondre à leurs besoins essentiels et de leur donner davantage d’opportunités de s’épanouir pleinement.

Malgré la convention, le Mali à l’instar de bon nombre de pays en voie de développement, connait des violations graves des droits de l’enfant. A titre indicatif, la pauvreté sociale estimée à 36 % de la population affecte particulièrement et contribue à restreindre leurs droits fondamentaux. Le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans demeure particulière élevé avec 128 morts pour 1.000 naissances. La malnutrition est la première cause de mortalité infantile.

Cette année, la journée internationale des droits de l’enfant a pour thème : “mettre fin aux violations à l’encontre des enfants”. Pour illustrer les nombreux fléaux auxquels les enfants sont confrontés, la troupe du Cec de Niamakoro a mis en scène un sketch évoquant le sujet poignant des mutilations génitales et du mariage précoce des jeunes filles car au Mali 69% des jeunes filles sont encore excisées. Les porte-voix du parlement des enfants ont également interpellé les autorités maliennes avec des plaidoyers sur la mendicité des enfants, la problématique des enfants soldats et ceux de la rue ainsi que les violences en milieux scolaires.

Le Ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Madame Sangaré Oumou Bah, a quant à elle, réaffirmé toute la volonté et la détermination du gouvernement à tout mettre en œuvre pour bouter les violences faites aux enfants hors du Mali.
Pour la Représente adjointe de l’Unicef, qui a cité une maxime de l’ancien Secrétaire général de l’Onu, M. Koffi Annan. “Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé dans la paix et dans la dignité”.

La cérémonie a pris fin avec la visite de l’exposition photo réalisée par 5 enfants de l’Association des Enfants Jeunes Travailleurs (Aejt) avec l’appui l’Unicef sur les violences faites aux enfants.
Source: Unicef

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