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Les Bourses africaines veulent accroître leur contribution au développement du continent
Publié le mardi 3 decembre 2013  |  Agence Ecofin




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Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, abrite dès ce 2 novembre 2013 la 17ème rencontre annuelle de l’African Stock Exchange Association (Association des marchés financiers d’Afrique). Celle-ci est placée sous le signe des contributions effectives des marchés financiers du continent aux réalisations dont a besoin l’Afrique pour se développer. « Selon des experts de l’économie mondiale, l’Afrique est le continent du futur avec de fortes perspectives de croissance. Ses marchés financiers ont un important rôle à jouer à travers l’accroissement de leurs contributions au financement de son économie », a déclaré Edoh Kossi Amenouve le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Afrique de l’Ouest qui accueille l’évènement.
Pour Sunil Benimadhu, directeur général de Stock Exchange of Mauritius et président de l’ASEA, cette conférence « arrive au moment précis où de nombreux investisseurs voient dans l’Afrique une destination pleine de promesses ». Avec une capitalisation boursière globale estimée à 1,2 milliard $, l’ensemble des marchés financiers d’Afrique aurait constitué la 12ème place financière du monde s’ils étaient regroupés en une seule.

Mais cette vision globale présente de grandes disparités avec une écrasante domination de l’Afrique du Sud qui compte pour près de 71% de cette capitalisation boursière globale. Son suivant, le Nigéria, ne contrôle que 7% de cette capitalisation et le Maroc premier marché financiers francophone du continent possède 4% de la capitalisation boursière continentale.

Cette disparité traduit autant d’enjeux que doivent surmonter les places financières d’Afrique et qui pourront être au menu de l’Assemblée générale et de la réunion du comité exécutif de l’ASEA dont les travaux de huis clos ont débuté depuis ce matin.

Selon les premières indiscrétions, les questions relatives à la régulation des places financières africaines et l’admission de nouveaux membres pourraient être au menu des échanges.

Les travaux se poursuivront avec l’ouverture officielle, le 3 novembre, par le président Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, suivie de deux jours de conférence, avec des panels au sein desquels seront débattus des sujets aussi variés que les opportunités de l’Afrique comme marché frontière, le financement des investissements miniers, espoir du continent, mais aussi le rôle de l’innovation dans la modernisation effective des places financières d’Afrique.

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