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Athletisme: Le Franco - Malien Naman Kéita a été l’une des attractions de la 19e édition du Meeting international Gabriel Tiacoh Après sa victoire dans l’épreuve reine du 400 mètres, il a donné ses impressions
Publié le mercredi 2 mai 2012   |  Fraternité matin


Atheletisme:
© Autre presse par DR
Atheletisme: Le Franco - Malien Naman Kéita a été l’une des attractions de la 19e édition du Meeting international Gabriel Tiacoh.
Abidjan ( Côte d`ivoire), 29 avril 2012 au stade Félix Houphouët-Boigny, Naman Kéita victorieux du 400 mètres.


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“ La seule façon pour rivaliser avec les meilleurs, c’est le travail ”

Quel est le sentiment qui vous anime après la victoire au 400 mètres ?
Naturellement, c’est un sentiment de joie qui m’anime. En venant ici en Côte d’Ivoire, ce
beau pays que j’adore, je m’étais fixé l’ambition de prendre l’or dans la discipline dans
laquelle, feu Gabriel Tiacoh a honoré l’Afrique avec une médaille d’argent olympique.
Les choses ont marché comme je le souhaitais .En tout cas, j’en suis heureux .Et je serai toujours à ce meeting qui est un véritable tremplin en vue des grands rendez-vous mondiaux.

Comment jugez-vous le niveau de de la compétition dans l’ensemble ?
Cette 19e édition du Tiacoh a été d’un très bon niveau. Dans toutes les épreuves, il y a eu de
chaudes batailles entre de très grands champions venus de plusieurs pays. Cela prouve que la Fédération ivoirienne que je félicite au passage a gagné son pari. Pour la réussite du meeting.

Des athlètes ivoiriens tels que Méité Ben Youssef et Kragbé Suzanne étaient également
présents. Quel commentaire faites-vous sur leur prestation?
La belle prestation de ces deux athlètes qui font honneur à leur pays et à l’athlétisme africain,
est loin de m’étonner. Ce sont de très grands champions dans leurs disciplines respectives. Ils sont qualifiés pour les Jeux olympiques. Je souhaite qu’ils remportent une place sur le
podium à Londres. En plus de ceux-là, l’athlétisme ivoirien dispose d’un bon vivier de
futurs cracks des pistes. A l’occasion de cette compétition qui a été bien organisée, nous avons pu nous en apercevoir. Que faut-il à l’athlétisme ivoirien pour atteindre le sommet
mondial ?
Il faut du travail, rien que du travail. La seule façon pour rivaliser avec les meilleurs du
monde, c’est le travail. L’athlétisme ivoirien regorge de réels talents tant au plan local
qu’en Europe. Très bientôt, il fera parler de lui. Quel est l’avenir immédiat de
Naman Kéita?

Je suis à la recherche de mon meilleur niveau. Celui qui m’a permis de décrocher le bronze
aux Jeux olympiques à Athènes, en 2004. Après Abidjan, je poursuivrai ma préparation.
Dans quelques jours, je participerai au meeting de Franceco en France où je compte rééditer
ma performance en terre ivoirienne pour mieux rebondir.

INTErvIEw réALISéE PAr
D. MohaMED

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