Les législatives du dimanche 24novembre 2013 n’ont pas eu la participation escomptée avec un taux de 38%, l’engouement n’était pas au rendez vous.
Malgré une campagne acharnée, des manifestations ça et là afin de convaincre, les candidats aux législatives du dimanche 24 novembre dernier, n’ont pas eu autant de succès que l’actuel Président IBK Beaucoup de citoyens d’ailleurs se sont ralliés au parti de ce dernier afin de lui apporter une majorité absolue à l’Assemblée Nationale. Malgré toutes ces tractations, les actes de séductions, la participation aux législatives à été des plus faibles avec un taux de 38% qui est provisoire en attendant le verdict de la Cour Constitutionnelle.
En réalité, les électeurs n’ont pas répondu à l’appel surtout en commune VI où votre journal a suivi pour vous cette journée électorale. Le constat fut un peu perfide quand devant certains bureaux de vote on ne trouve même pas un électeur .A Sogoniko par exemple, à l’école groupe I, il a fallu attendre les environs de 10h pour voir une affluence nonchalante ; surtout des enfants qui venaient se distraire devant l’école. Dans la cour il y avait plus d’hommes en uniforme qui assuraient la sécurité que d’électeurs .
Ce ne fut vraiment pas les élections des grands jours. On se croirait à un dimanche ordinaire, pas trop de circulation, peu de monde dans les rues, pareil que dans les bureaux de vote. C’est également le cas du centre IJIA de Faladié où de l’école « Progrès », l’affluence était modeste. Les électeurs se comptaient du bout des doigts .Les raisons de ce manque d’engouement sont diverses selon les uns et les autres .Pour certains, l’enjeu des législatives, contrairement aux présidentielles est un facteur de taille dans la mobilisation , et pour d’autres, c’est le fait même de ne pas connaitre le rôle et l’importance d’élire un représentant crédible à l’Assemblée qui peut ne pas motiver tout le monde à venir voter et cela s’explique par la transparence et le manque de représentativité des députés dans leur rôle même à l’hémicycle surtout qu’en majorité ces élus sortants n’ont rien fait pour leurs communes respectives.
Une sensibilisation en profondeur s’impose. Expliquer aux électeurs l’importance de choisir un représentant valable, et surtout pour un retour définitif à l’ordre constitutionnel. La mobilisation qu’elle soit pour les présidentielles, les législatives ou communales est salutaire, le vote est un droit civique, une obligation morale pour tout citoyen. A noter que les assesseurs du centre de l’école des 759 logements de Yirimadio avaient pris les résultats du vote en otage pour non paiement de leurs perdiems mais ils ont finis par prendre d’assaut la Mairie de la commune VI, heureusement que cela fut vite réglé.