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Les politiques membres du parlement à Ouaga : L’heure de la vérité a sonné
Publié le mercredi 11 juillet 2012   |  La Nouvelle Patrie


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© aBamako.com par sa
Assemblée nationale : Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice et la prorogation de leur mandat
Jeudi 28 juin 2012. Bamako Siège de l`Assemblée nationale. Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice. Le Ministre de la Justice, Garde des sceaux, Mr Malick Coulibaly(a droite) et le Ministre Délégué auprès du Ministre de la Fonction Publique, Chargé des Réformes Politiques et des Relations avec les Institutions, Yacouba Diallo


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Les présidents des groupes parlementaires membres des partis politiques dûment représentés à l’Assemblée Nationale se sont envolés samedi pour Ouaga au Burkina Faso.

Avec le médiateur et non moins chef d’état du pays hôte, il a été question de la suite à donner à la gestion de la Transition, mais aussi et surtout de la mise en place d’un gouvernement inclusive et cela avant le 31 juillet. Une équipe gouvernementale largement dominée par les partis politiques représentés. Cheick Modibo Diarra avait crû bon de diriger un gouvernement qui pourrait résister à l’épreuve du temps et des intempéries politiques en mettant de côté les partis politiques du pays, fer de lance de toutes activités nationales.

Dressant un bilan frisant le chaos, l’homme clé de la restauration, malheureusement a fini par se convaincre que rien de bon et de sérieux ne pourrait se faire sans ces grosses mastodontes que sont l’Adema, l’URD, le PDES, le Parena, etc… En conclusion, il a fini par se rendre à l’évidence, avant d’aller à leur rencontre. Ces partis ne sont pas allés par le dos de la cuillère, en demandant la dissolution pure et simple de ce gouvernement sans âme, ignorant totalement les réalités socio- politiques nationales à un moment où, le pays se trouve amputer des 2/3 de son territoire.

Que deviendrait le ‘’PM’’ dans tout ça ?

Selon certaines sources proches des partis politiques, notamment ceux du FDR, Cheick Modibo Diarra a totalement et définitivement perdu grâce aux yeux des Maliens. Sa gestion politique de l’intérim de la présidence de la république, gestion sous tendue par ses mauvais choix, ses atermoiements, l’ont totalement disqualifié. Pire sa complicité avérée dans l’attentat contre le chef de l’état, une complicité qui s’explique par son manque criard du sens de l’anticipation et son ridicule béni- oui – ouisme ont failli plongé le sud dans un indescriptible chaos socio – politique favorisant du coup, le resserrement des rangs des troupes rebelles, lesquelles, profitant de l’atmosphère de plongeon total de l’état fortifièrent leur position. Ces tares s’il faut les qualifier ainsi font qu’il lui serait difficile de rester à la tête du nouveau gouvernement, à moins d’une extraordinaire concession politique. Mieux, qu’est-ce qui nous dit, que le président de la république, Dioncounda Traoré, quoique très magnanime, accepterait de travailler avec un ‘’ PM’’ que lui Dioncounda et la quasi-totalité du peuple du Mali taxent depuis de ‘’PM’’ putschiste’’

Mais au-delà de toutes les considérations citées plus haut, le bon bamanan que Cheick Modibo Diarra reste, doit de lui-même rendre le tablier, le meilleur mea culpa.
Sory de Moti

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