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Le ministre ivoirien de l`intégration africaine, Ally Coulibaly, après sa rencontre avec Dioncounda Traoré à Paris : «Le président malien est en bonne forme et est déterminé à assumer ses fonctions»
Publié le mercredi 11 juillet 2012   |  L'Indépendant


Ally
© Reuters
Ally Coulibaly
Par décret présidentiel, Ally Coulibaly devient ministre de l`Intégration africaine en remplacement d`Adama Bictogo.


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Le président intérimaire du Mali, Pr Dioncounda Traoré, est à présent en bonne forme et déterminé à assumer ses fonctions, a déclaré lundi soir à l'AFP le ministre ivoirien Ally Coulibaly, après l'avoir rencontré à Paris dans le cadre d'une médiation ouest-africaine. Il était avec le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, et ont eu près de deux heures d'entretien avec le président Traoré, à son hôtel parisien. Les deux diplomates étaient venus faire le compte-rendu du sommet du groupe de contact de la CEDEAO tenu le y juillet dernier à Ouagadougou au terme duquel d'importantes décisions ont été prises et tendant à renforcer les pouvoirs du président de la transition, au détriment du Premier ministre Dr Cheick Modibo Diarra. Après le sommet de Ouagadougou, qui a regroupé sept chefs d'Etat de la sous-région et les forces vives du Mali, la CEDEAO n'a pas mis du temps pour notifier au président de la République, Dioncounda Traoré, en convalescence à Paris, les conclusions de cette rencontre.

Les ministres Djibril Bassolé (Affaires étrangères du Burkina Faso) et Ally Coulibaly (intégration africaine de la Côte d'Ivoire) sont arrivés lundi 9 juillet à Paris et le même jour, ils ont rencontré le président Dioncounda Traoré dans son hôtel parisien. Les deux émissaires de la CEDEAO étaient porteurs d'une correspondance du médiateur sur la crise malienne, le président burkinabé Blaise Compaoré, pour transmettre les recommandations du mini-sommet de samedi 7 juillet à Ouagadougou.

«Il s'est bien remis de l'agression dont il a été victime (en mai), nous l'avons trouvé en bonne forme et nous avons bon espoir qu'il pourra retourner à Bamako dès que possible.

Aucune date n'est avancée pour son retour mais il a bon moral et est déterminé à assumer ses fonctions» a assuré le ministre Ally Coulibaly. "C’est le président Traoré qui incarne la légitimité en vertu de la Constitution. Nous lui avons fait comprendre la nécessité de mettre en place ce gouvernement d'union mais aussi de signer la requête demandant le déploiement d'une force de la CEDEAO", a-t-il poursuivit.

Le communiqué final du sommet de Ouagadougou a formulé de nombreuses recommandations tendant à renforcer les pouvoirs du président de la transition.

Ainsi, il ressort de ce document que "les membres du groupe de contact soutiennent la demande des forces vives du Mali y compris la classe politique et la société civile et les invitent à procéder à des consultations et à formuler au président de la République par intérim des propositions en vue de la formation avant le 31 juillet 2012 d'un gouvernement d'union nationale chargé de la mise en œuvre d'une feuille de route de sortie de crise". Aussi, le groupe de contact, qui a invité le gouvernement à établir une coopération dynamique et soutenue avec la CEDEAO, l'Union africaine et les Nations Unies en vue d'une gestion efficace de la crise au nord, a exhorté «le président de la République par intérim à adresser sans délai une requête à la CEDEAO et aux Nations Unies en vue du déploiement d'une force de la CEDEAO pour soutenir l'armée malienne dans sa mission régalienne de défense du territoire».

Pour la CEDEAO, les choses sont claires : Dioncounda doit retrouver sa place et assumer ses missions fondamentales qui ne doivent plus être dévolues au Premier ministre, Cheick Modibo Diarra qui n'inspire plus la confiance de la communauté internationale. "Le problème du Sud -le fonctionnement des institutions de transition - est inséparable de celui du Nord: on ne peut pas lancer une reconquête du Nord sans avoir mis en place un gouvernement d'union nationale qui fonctionne, qui a la crédibilité nécessaire, la confiance des Africains et de la communauté internationale " a insisté M. Coulibaly. " Le président de la République par intérim est très reconnaissant aux chefs d'Etat de la CEDEAO d'accompagner le Mali dans la recherche d'une solution.

Il pense que tous les Maliens doivent se rassembler dans l'intérêt supérieur du pays, il a même utilisé le terme de sursaut ", a-t-il rapporté le ministre Coulibaly. De son côté, le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, a dépêché à Paris le ministre des Maliens de l'extérieur et de l'intégration africaine, Madame Traoré Rokiatou Guikiné, le lundi 9 juillet, afin de porter à la connaissance du Président de la République par intérim, les conclusions, recommandations et des décisions du même sommet de Ouagadougou.

Youssouf CAMARA, source AFP

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