Les travaux de la 33ème session du comité sahélien des pesticides (CSP) ont eu lieu le 25 au 29 novembre 2013, à l’ex-Cres de Badalabougou. La cérémonie d’ouverture était présidée par le conseiller technique du ministre du Développement rural, M. Seydounour Diallo, en présence de M. Arouna Diakité, Directeur par intérim de l’Institut du Sahel, M. Adama Toé ; du comité sahélien des Pesticides, Mme Fatouma Seid, représentante du Fao au Mali.
Le Directeur par intérim du l’Institut du Sahel, M. Arouna Diakité, dira qu’il urge aujourd’hui que l’utilisation de ces pesticides soit encadrée. C’est pourquoi les institutions (CEDEAO, UEMOA, CILSS) unissent leurs efforts afin de relever le défi. Quant à M. Adama Toé, du Comité sahélien des pesticides, le thème retenu pour cette 33ème session du Comité sahélien des Pesticides n’a pas été choisi au hasard.
«Pesticides d’accord mais santé et environnement d’abord», c’est la devise du Comité sahélien des pesticides CSP. Ce qui traduit toute la volonté du comité à opérer une homologation judicieuse des pesticides.
Pour sa part, le conseiller technique du ministre du Développement Rural, Seydou Nour Diallo, a dit qu’il est temps d’aller vers une utilisation courante des pesticides moins toxiques pour l’environnement. Occasion pour lui de rappeler que les pesticides constituent un des intrants les plus indispensables à l’amélioration de la productivité et à l’atteinte de la sécurité alimentaire.
Il s’agissait, pour les représentants des 13 pays membres de l’Institut du Sahel (Benin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo), de réfléchir sur le défi à relever.
L’homologation des pesticides dans l’espace CILSS est une initiative très regardée en Afrique. Elle reste un acquis depuis 1992.