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Prise en charge de la malnutrition à Basso : Les produits locaux, un véritable remède
Publié le jeudi 5 decembre 2013  |  Le Prétoire




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Bouter la malnutrition hors de ses zones d’interventions, tel est le souci constant de l’ONG World vision. Dans la commune rurale de Koloni, plus précisément à Basso grâce au projet dénommé « Koloni ADP ». Un programme de développement Zonal grâce auquel les femmes sont parvenues à réduire de façon significative le taux de la Malnutrition à travers la consommation des produits locaux. Le constat est bien visible sur terrain, les caravaniers en ont été témoin lors de leur passage ce lundi 3 décembre à Basso.

Situé au cœur du « Miankala », à 25km de Koutiala, Koloni ADP regroupe 6 des 36 communes du cercle de Koutiala. Cela dit, la santé est un domaine que l’ONG World vision a investi plus de 177 millions. A ce titre, les femmes de Basso, à travers Koloni ADP, ont été formé en matière de reconnaissance des signes cliques de la malnutrition et l’art culinaire des aliments nutritifs afin de contribuer à réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Cette expérimentation des femmes a permis de réduire le taux de la malnutrition. Parmi les enfants de moins de 5 ans, le taux de 37 à 40% de malnutris chroniques a été réduit de 7 à 10% jusqu’à atteindre une proportion acceptable autour de 29 à 30%.

Les techniques culinaires auxquelles les femmes de Basso se servent pour la prise en charge de la malnutrition modérée, consistent à préparer de la bouillie à base de la farine du petit mil plus la poudre d’arachide, le jus de tamarin ou du citron, du sucre et du sel. Et l’autre consiste à préparer le bouillon de mil ou « Larro » à base de graines de mile écrasées ou du maïs plus la viande ou du poisson fumé, la poudre d’arachide, d e l’huile, du sel, du « soumbala » et des feuilles ou la chair du « dah ». Durant 12 jours, ces repas contenant des aliments énergétiques sont consommés par les enfants et les cas résistants ou sévères sont référés au niveau des centres de santé les plus proches.

Toutes les mamans que nous avons trouvées sur place, leurs enfants étaient en bonne santé et ont témoigné de leur satisfaction de cette action en faveur de la prise en charge de Cette la malnutrition.
La stratégie des femmes de Basso est imitée car c’est une solution locale à moindre coût.
Mariétou Konaté

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