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Assemblée nationale : Les députés pour l`implication de la CEDEAO dans la sécurisation des institutions
Publié le mercredi 11 juillet 2012   |  L'Indépendant


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© aBamako.com par sissoko alou
Assemblée nationale : Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice et la prorogation de leur mandat
Jeudi 28 juin 2012. Bamako Siège de l`Assemblée nationale. Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice


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Pour la plupart des députés, il n'est pas prudent de laisser la sécurisation des institutions de la République aux mains des seules forces armées et de sécurité nationales. Ils sont nombreux à invoquer le proverbe selon lequel «celui qui a été mordu par un serpent craint le ver de terre» ou encore «Chat échaudé craint l'eau froide». Pour le 2ème Questeur de l'Assemblée nationale, l'honorable Moussa Cissé, qui était du voyage sur Ouagadougou où il a pris Honorable Moussa Cissé part au dernier sommet du 7 juillet, «l'unité d'élite dont parle le Gouvernement pour sécuriser les institutions est une bonne idée. Mais, cette force seule ne pourra pas bien faire le travail. Il faut qu 'elle soit complétée et appuyée par les forces de la CEDEAO». Et le député Moussa Cissé d'ajouter qu'à son entendement, les troupes de la CEDEAO ne sont pas des «forces étrangères» au Mali.

Les ressortissants de la CEDEAO ne sauraient être considérés comme des étrangers au Mali. Ceux qui tiennent ces propos, estime cet élu de la région de Kayes, ne connaissent pas l'histoire de cette organisation sous-régionale. Ils ne connaissent pas la place et le rôle du Mali dans la CEDEAO. Pour Moussa Cissé, ceux qui estiment que les réunions sur la crise malienne doivent nécessairement se tenir au Mali oublient qu'ils ont mobilisé leurs militants et sympathisants à occuper le tarmac de l'aéroport pour empêcher les chefs d'Etat de se poser à l'aéroport dans un passé très récent.

«Ils oublient les menaces qu'eux-mêmes et leurs militants ne cessent de proférer aux dirigeants de l'organisation sous-régionale. Personne ne peut oublier l'agression du président de la République par intérim dans ses bureaux à Koulouba», a-t-il conclu.

Bruno Djito SEGBEDJI

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